Parrainage des candidats: Une peine d’emprisonnement d’un mois à 1 an contre les parrains fraudeurs

Kuibiert
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Parrainage des candidats: Une peine d’emprisonnement d’un mois à 1 an contre les parrains fraudeurs

Le 04/08/20 à 19:32
modifié 04/08/20 à 19:32
Le président de la Commission électorale indépendante (Cei), Ibrahime Coulibaly-Kuibiert, prévient qu’un électeur
qui donne son parrainage à plus d’un candidat s’expose à des poursuites pénales assorties d’amende. Cette peine privative de liberté, a-t-il précisé, lors du ‘’ Club Press’’ de l’Union nationale des journalistes de Côte d’Ivoire (Unjci) dont il était l’invité à la Maison de la presse au Plateau, va d’un mois à un an. Il a donc conseillé aux électeurs de faire preuve de civisme, d’honnêteté et de bonne foi, relativement à cette action de parrainage qui leur permet de donner leur autorisation à un candidat de concourir au scrutin présidentiel.
Coulibaly-Kuibiert a profité de l’occasion pour rassurer ses concitoyens quant à l’objectif du parrainage (qui prend fin le 31 août), une innovation contenue dans le code électoral. Pour lui, cette action, loin de vouloir éliminer d’éventuelles candidatures, comme disent certains, procède des règles du jeu de ces élections. Dans cette veine, il a invité les potentiels candidats à l’élection présidentielle à aller solliciter le parrainage des électeurs des 17 régions et deux districts sur les 31 circonscriptions administratives de la Côte d’Ivoire. « Il s’agit pour les candidats d’avoir 1% de l’électorat local pour pouvoir remplir une des conditions en vue de participer à ce scrutin », a-t-il précisé.

A la question de savoir si le report de cette joute électorale est envisageable à l’état actuel des choses, le président de la Cei s’est voulu clair : « Pour l’heure, les élections auront lieu à la date prévue, c’est-à-dire le 31 octobre. Rien ne justifie un report ». Il a ajouté que le chronogramme arrêté par l’organe électoral suit très bien son cours.

Ibrahime Coulibaly-Kuibiert a informé que l’État ne peut pas se donner le luxe de reporter à tout bout de champ les échéances électorales en ce sens que l’organisation des élections est très onéreuse. En la matière, il a fait savoir que le scrutin présidentiel coûtera 65 milliards de F Cfa.

Le président de la Cei est revenu sur la réaction des formations politiques de l’opposition, notamment la plateforme Ensemble pour la démocratie et la souveraineté ( Eds),concernant le retrait du nom de leur référent politique, Laurent Gbagbo, de la liste électorale. A ce sujet, il a expliqué que deux faits peuvent justifier le retrait de quelqu’un du listing électoral. « Le premier, c’est le décès. Le deuxième, c’est un électeur déchu de ses droits civils et politiques », a-t-il révélé. Il a invité les parties plaignantes à profiter de la période du contentieux électoral pour apporter les documents justifiant le fait que l’ex-Chef d’État doit être sur la liste électorale.

Le 04/08/20 à 19:32
modifié 04/08/20 à 19:32