On le redoutait avant le dépôt des candidatures, la question du double parrainage constituera la principale tâche des membres de la commission électorale qui vont analyser, dès aujourd’hui, les dossiers qui leur ont été transmis par les différents candidats. En pareille circonstance, il n’y a pas à passer par quatre chemins. Il faut appliquer les textes. Bonne ou mauvaise, la loi doit être dite. Maintenant, là où souvent il y a la polémique, c’est dans son interprétation. Dans le cas de cette élection de la Fif, il y a deux cas de figure dans cette affaire de double parrainage. Outre le fait qu’un club se retrouve à parrainer à la fois deux ou trois candidats, ce qui est anormal, il y a également les faux parrainages. Pour le premier cas de figure, les textes disent que le candidat doit être parrainé par un collectif de huit membres actifs. Il est évident qu’un club ou un groupement ne peut pas être membre à la fois de deux collectifs. Il reviendra donc à la commission électorale de statuer sur les documents en leur disposition pour vérifier leur authenticité. S’il s’avère qu’un club s’est engagé officiellement avec plusieurs candidats, ce parrainage devrait être logiquement annulé par la commission électorale. Un fait qui s’était déjà produit lors de l’élection de 2011. Pour la question de faux parrainages, la commission électorale a les moyens également de trancher en s’appuyant sur les textes de la Fédération ivoirienne de football. Ça sent donc très mal pour certains candidats qui risquent de payer très cher.