Fête de la Tabaski/Moussa Dosso aux acteurs du bétail: «Il faut que le prix du mouton soit à la portée de la population»

Moussa Dosso, ministre des Ressources animales et halieutiques. (DR)
Moussa Dosso, ministre des Ressources animales et halieutiques. (DR)
Moussa Dosso, ministre des Ressources animales et halieutiques. (DR)

Fête de la Tabaski/Moussa Dosso aux acteurs du bétail: «Il faut que le prix du mouton soit à la portée de la population»

Le 27/07/20 à 20:45
modifié 27/07/20 à 20:45
L'Aïd el-Adha ou la Tabaski sera célébrée en Côte d’Ivoire le vendredi 31 juillet prochain. Cette importante fête musulmane qui commémore la force de la foi d'Ibrahim à Dieu, se célèbre avec le mouton.

A cet effet, comme chaque année, il est organisé une Foire au mouton, qui donne lieu à une cérémonie, pour qu’acteurs du secteur et le gouvernement, parlent le même langage sur les dispositions prises afin que le bétail soit disponible et à bon prix.

C’est le lundi 27 juillet, sur le parc des petits ruminants de l’abattoir de Port-Bouët que le ministre des Ressources animales et Halieutiques, Moussa Dosso, en présence du ministre-gouverneur du District autonome d’Abidjan, Beugré Mambé et du président de la Confédération de la filière bétail et viande de l’Afrique de l’Ouest, Sawadogo Issiaka, a procédé à l’ouverture de ladite foire.

A l’occasion, Moussa Dosso a exhorté les acteurs de la filière à mettre l’accent sur les prix conseillés afin que les consommateurs passent une bonne de Tabaski. « J’insiste sur le coût des animaux. Il faut que la fluidité soit totale, les prix soient bas, et à la portée des populations. Il faut que les prix fixés soient respectés afin que les consommateurs passent une bonne fête dans le contexte de la Covid-19, où, nous invitons au strict respect des mesures barrières », a indiqué le ministre Moussa Dosso.

Selon lui, il a été mis en place un dispositif pour accompagner, suivre et encadrer les placements des commerçants de bétails. Son ministère y a travaillé avec celui de la Défense, de la Sécurité et du Commerce. « Cette année, nous parlons de 100 000 petits ruminants et 15 000 bovins. Et pour aider les commerçants à s’en sortir et surtout leur permettre de vendre tout le stock, nous avons pesé de tout notre poids dans le cheminement. Je pense que nous aurons une belle fête parce que simplement les acteurs sont conscients des difficultés de la population en cette période de crise sanitaire. Ensemble, nous faisons ce qu’il faut pour que tout le monde puisse passer une excellente fête de la tabaski », a-t-il lancé.

Abordant dans le même sens, Beugré Mambé est revenu sur les efforts consentis par le gouvernement. « L’encadrement des prix est structuré. Le ministre des Ressources animales et Halieutiques a mis en place un dispositif depuis la frontière jusqu’à Port-Bouët, de manière à ce que la fluidité soit assurée. Ce travail a été fait en liaison avec le président de la confédération qui mettait en évidence chaque fois, les points qui peuvent susciter des surcouts. Le ministre a débloqué tous ces points, de manière à mettre à l’aise les opérateurs. Au niveau de l’organisation, le minimum de taxe a été introduit. Par conséquent, aucune raison ne pourra justifier l’augmentation des prix. Nous pensons à la population et à son bien-être », a aussi insisté Beugré Mambé.

Sawadogo Issiaka, s’est félicité des efforts consentis par le gouvernement ivoirien dans cette période de Covid-19 où, à l’en croire, des incertitudes planaient dans l’esprit des uns et des autres sur la bonne tenue de la fête surtout de la disponibilité du bétail.

« Notre inquiétude se situait au niveau de la pandémie qui sévit. Mais avec l’effort du gouvernement et de tous les acteurs, les moutons ont pu être acheminés. Les camions continuent de venir. Il y aura du bétail. Les prix seront comme les années antérieures. Il n’y aura pas de hausse », a-t-il rassuré.

A l’en croire, le prix du mouton oscille entre 90 000 et 250 000 FCfa.


Le 27/07/20 à 20:45
modifié 27/07/20 à 20:45