Le transport en direction d'Abidjan a repris à la grande joie des usagers. (DR)
Transport interurbain Daoukro-Abidjan : Un ouf de soulagement
"Dès l'annonce de la nouvelle de l'ouverture de la voie sur Abidjan par le gouvernement, nous avons joint nos bases. Tout le monde a accueilli cette information comme un ouf de soulagement", tel est le message que nous a laissé le secrétaire général de la Mutuelle des chauffeurs de l'Iffou (Mugeci) Ky François, avec qui nous avons fait le point de la reprise du trafic des véhicules communs vers Abidjan.
Pour Ky François, dès les premières heures de la journée, les véhicules étaient en position départ, mais les clients n'affluaient pas. Ce fut donc un départ timide. " Il faut dire que les populations ont beaucoup douté de cette levée du trafic vers Abidjan. Toute la journée, beaucoup sont venus s'informer de la véracité de cette information. Nous pensons que dès aujourd'hui (16 juillet), les clients vont affluer ", a-t-il précisé.
Et de dire que les 4 mois d'inactivité ont laissé des traces chez les chauffeurs dont beaucoup vivaient de mendicité. Car, même si les voies de l'intérieur du pays n'étaient pas fermées, c'est le trafic sur Abidjan qui est le plus rentable et pratiqué par la majorité des transporteurs de l'Iffou.
En tout cas, les populations de Daoukro se sont réveillées dans une ambiance qu'ils ont perdue depuis 4 mois, à savoir le cri des coxers et apprentis appelant les clients vers la destination Abidjan. Mamadou Keita, gérant de la seule compagnie de transport de la ville, soulignera pour sa part que la reprise s'est effectuée dans une bonne ambiance. " Les clients étaient heureux de pouvoir aller à Abidjan librement. Contrairement aux jours habituels où nous faisons entre 9 et 10 départs, ce qui sera le cas ce 16 juillet, hier, nous avons faits 3 départs. Et les cars qui prennent 70 personnes ont été chargés à hauteur de 50 clients, à cause du respect des mesures barrières. Nous avons fait le transport à 4500 F Cfa, au lieu de 3500 F,, pour compenser les places libres", a-t-il soutenu.
Koffi Pacôme, gérant de la gare des véhicules de type "Massa", a confirmé cette reprise timide : " Nous avons fait que 2 départs. Les clients venaient se renseigner sur les prix et le fait que les véhicules circulent vers Abidjan. Pour respecter les mesures barrières, les Massa n'étaient pas pleins. Et pour compenser les places libres, nous avons fait le prix à 3500 F Cfa, au lieu de 3000 F Cfa".
Il faut signaler qu'il est exigé que chaque client ait son cache-nez. Des gels hydroalcooliques étaient appliqués dans leurs mains, avant de monter dans les véhicules.
Et de dire que les 4 mois d'inactivité ont laissé des traces chez les chauffeurs dont beaucoup vivaient de mendicité. Car, même si les voies de l'intérieur du pays n'étaient pas fermées, c'est le trafic sur Abidjan qui est le plus rentable et pratiqué par la majorité des transporteurs de l'Iffou.
En tout cas, les populations de Daoukro se sont réveillées dans une ambiance qu'ils ont perdue depuis 4 mois, à savoir le cri des coxers et apprentis appelant les clients vers la destination Abidjan. Mamadou Keita, gérant de la seule compagnie de transport de la ville, soulignera pour sa part que la reprise s'est effectuée dans une bonne ambiance. " Les clients étaient heureux de pouvoir aller à Abidjan librement. Contrairement aux jours habituels où nous faisons entre 9 et 10 départs, ce qui sera le cas ce 16 juillet, hier, nous avons faits 3 départs. Et les cars qui prennent 70 personnes ont été chargés à hauteur de 50 clients, à cause du respect des mesures barrières. Nous avons fait le transport à 4500 F Cfa, au lieu de 3500 F,, pour compenser les places libres", a-t-il soutenu.
Koffi Pacôme, gérant de la gare des véhicules de type "Massa", a confirmé cette reprise timide : " Nous avons fait que 2 départs. Les clients venaient se renseigner sur les prix et le fait que les véhicules circulent vers Abidjan. Pour respecter les mesures barrières, les Massa n'étaient pas pleins. Et pour compenser les places libres, nous avons fait le prix à 3500 F Cfa, au lieu de 3000 F Cfa".
Il faut signaler qu'il est exigé que chaque client ait son cache-nez. Des gels hydroalcooliques étaient appliqués dans leurs mains, avant de monter dans les véhicules.