Pilotage du développement territorial: Renforcement des capacités des élus locaux des 31 régions et 2 districts

Bamba Siama, 3e vice-président de l’Ardci a présenté cet atelier de formation. (DR)
Bamba Siama, 3e vice-président de l’Ardci a présenté cet atelier de formation. (DR)
Bamba Siama, 3e vice-président de l’Ardci a présenté cet atelier de formation. (DR)

Pilotage du développement territorial: Renforcement des capacités des élus locaux des 31 régions et 2 districts

Le 13/07/20 à 22:23
modifié 13/07/20 à 22:23
Former les équipes de projets et cadres de la direction exécutive de l’Assemblée des régions et districts de Côte d’Ivoire (Ardci) en vue de les rendre plus compétitifs dans le cadre de leurs actions. C’est l’un des sens du séminaire de formation dispensée, le lundi 13 juillet, au siège de cette faîtière sise aux II Plateaux-Les Vallons. La gestion axée sur les résultats (Gar) était le module de formation de cet atelier.

A l’ouverture de cette cérémonie, Bamba Siama, 3e vice-président de l’Ardci a déclaré que l’objectif est de renforcer les capacités des 31 régions et des 2 districts autonomes de la Côte d’Ivoire, afin de développer leurs capacités de pilotage du développement territorial ainsi que leurs capacités de plaidoyer.

Représentant le président de cette organisation à cette rencontre, Dr Eugène Aka Aouélé, il a informé que le but de ce séminaire est aussi de « consolider le rôle de leadership de Ardci dans le plaidoyer pour le transfert effectif des compétences et des moyens subséquents, à animer un cadre de promotion des bonnes pratiques de gouvernance locale, de capitalisation et de partage d’expériences et à assurer une cohérence et une complémentarité entre les différents projets/programmes initiés au niveau des régions et des districts autonomes ».

Bamba Siama, justifiant la tenue de cet atelier, a relevé que malgré les acquis de la politique de décentralisation en Côte d’Ivoire, des contraintes majeures lient entre autres la forte prééminence de la tutelle étatique, la trop grande faiblesse de la dotation budgétaire des collectivités, le non achèvement du cadre législatif et réglementaire du transfert des compétences, avec l’absence de décrets d’application dans plusieurs domaines, notamment celui de la planification, l’insuffisance de capacités techniques en qualité et en effectif, au niveau du personnel territorial. Ce qui ne favorise pas l'efficacité dans l'action, limite les capacités d'action des autorités locales et notamment des régions.

D’où, selon lui, l’organisation de ce séminaire en faveur du projet d’appui aux autorités régionales et locales de Côte d’Ivoire, à travers des initiatives concrètes d’insertion socio-économique des jeunes.


Le 13/07/20 à 22:23
modifié 13/07/20 à 22:23