Bouna : Un ex-démobilisé condamné à deux ans de prison pour avoir tailladé trois policiers

Un accroc à la drogue après avoir blessé des policiers à Bouna, écope de deux de prison ferme. (DR)
Un accroc à la drogue après avoir blessé des policiers à Bouna, écope de deux de prison ferme. (DR)
Un accroc à la drogue après avoir blessé des policiers à Bouna, écope de deux de prison ferme. (DR)

Bouna : Un ex-démobilisé condamné à deux ans de prison pour avoir tailladé trois policiers

Par (AIP)
Le 12/07/20 à 01:04
modifié 12/07/20 à 01:04
Diabagaté Djékéré, 30 ans et ex-démobilisé, a été condamné par la section de tribunal de Bouna à deux ans de prison ferme et à une amende d’un million de FCFA pour violence envers des agents publics (policiers) dans l’exercice de leur fonction et voie de fait sur sa concubine et ses enfants.

Diabagaté Djékéré est sans emploi et perçu comme un accroc à la drogue dans son quartier où il vit encore au domicile de ses parents avec sa concubine et ses deux enfants.

Le 29 juin, le jour des faits, vers 19h, il a ordonné à sa mère de lui remettre la somme de 50 000 FCFA sans expliquer le motif. Sa mère lui fait comprendre qu’elle n’a rien. Une réponse qui va mettre le toxicomane dans tous ses états.

Il prend alors le domicile familial en otage. Nul n’entre, nul ne sort. Sa compagne voulant le calmer est violentée et enfermée avec les enfants dans une pièce qu’il condamne. Lui seul, maître de la maison, vocifère et profère des menaces. Cela dure déjà deux heures.

Le conjoint de sa mère réussit à s’échapper par la fenêtre de sa chambre et alerte la police. Trois agents sont dépêchés sur les lieux. Ils intiment l’ordre à M. Djékéré d’ouvrir et de sortir calmement de la maison, ce qu’il refuse. Les policiers décident alors de fracasser la porte et d’y pénétrer de force.

Mais ils sont accueillis par un téméraire qui va s’armer de paire de ciseaux et les taillader à l’aveuglette. Ils réussissent néanmoins à le maîtriser mais sont couverts de sang car blessés.

Il est d’abord conduit au poste de police puis déféré à la maison d’arrêt et de correction de Bouna.

Quant aux policiers, ils ont bénéficié d’une prise en charge médicale et quelques jours plus tard, ont regagné leurs postes.


Par (AIP)
Le 12/07/20 à 01:04
modifié 12/07/20 à 01:04