Sahel : Le chef de la force Barkhane alerte sur le recrutement d’enfants soldats

Le chef de la force Barkhane alerte sur le recrutement d’enfants par les Jihadistes au sahel. (RFI)
Le chef de la force Barkhane alerte sur le recrutement d’enfants par les Jihadistes au sahel. (RFI)
Le chef de la force Barkhane alerte sur le recrutement d’enfants par les Jihadistes au sahel. (RFI)

Sahel : Le chef de la force Barkhane alerte sur le recrutement d’enfants soldats

Par (RFI)
Le 11/07/20 à 22:51
modifié 11/07/20 à 22:51
Le général Pascal Facon, chef de la force Barkhane, va d’ici la fin du mois de juillet rendre son mandat. Avant son départ, le général Facon, ce jeudi lors d’une visioconférence, a souhaité faire le bilan des activités militaires au Sahel. La multiplication des offensives de Barkhane et de ses partenaires du G5 a permis ces derniers mois d’affaiblir les groupes armés terroristes.

Une meilleure synchronisation sur le terrain de tous les acteurs et une lutte efficace contre l’influence terroriste auprès des populations ont permis de saper les capacités matérielles et humaines des terroristes.

Ces derniers mois, la France a augmenté les effectifs de Barkhane de 500 militaires pour les porter à 5 100. Elle et ses partenaires du G5 ont multiplié les offensives dans la zone des trois frontières, revendiquant la « neutralisation » de centaines de djihadistes.

Le récent sommet de Nouakchott a ainsi permis d’acter les progrès réalisés dans le combat mené notamment contre l’État islamique au grand Sahara. Il y a pourtant une ombre au tableau, l’attrition des groupes terroristes a aussi pour effet de favoriser le recrutement d’enfants soldats, dénonce le général Facon.

« Ce que j’ai pu observer au cours de ce mandat, c’est que l’ennemi s’est durci. Il n’hésite plus à recourir à des enfants soldats. Ces derniers sont endoctrinés et entraînés au maniement des armes. Il s’agit d’une préoccupation très importante pour la France et cette exploitation abjecte nous met en difficulté dans le cadre de nos opérations. Bien évidemment, la robustesse de nos procédures d’engagement nous permet de nous prémunir quasi-systématiquement de dommages collatéraux. Pour autant, il arrive que l’on constate lors des opérations de neutralisation la présence de mineurs ».


Par (RFI)
Le 11/07/20 à 22:51
modifié 11/07/20 à 22:51