Relance économique post-Covid: Les gouvernements et bailleurs invités à inclure les coopératives
Dans le même sens, le directeur général de SOCODEVI, Jean-Philippe Marcoux, indique, dans le même communiqué de presse, que “soutenir les coopératives dans le cadre du développement international, c’est comme faire un abat aux quills”. Car dira-t-il, les coopératives sont des vecteurs pour l’autonomisation des femmes, pour la lutte contre les changements climatiques ainsi que pour l’accès à la santé et à l’éducation pour les ménages.
“Il est démontré que lorsqu’elles sont bien gérées, les coopératives sont des leviers pour réduire les inégalités économiques et de genres, pour donner du pouvoir aux gens, pour augmenter la résilience des populations lors de perturbations économiques et climatiques, pour favoriser la sécurité alimentaire des membres et de leur communauté, de même que pour préserver l’environnement pour les générations futures”, a-t-il souligné.
Ajoutant que les entreprises qui naissent d’une volonté collective de répondre à des besoins collectifs, génèrent des emplois décents et de la formation continue, offrant ainsi, maintes perspectives d’une vie meilleure. “Dans les pays qui ont connu des conflits, comme la Côte d’Ivoire et la Colombie, les coopératives ont été et demeurent des vecteurs de stabilité.
Pour sa part, Alexandre Robitaille-Lachance, chargé de programmes de SOCODEVI en Côte d’Ivoire, affirme que l’entreprise coopérative peut être un “incroyable moteur” de développement économique et social, lorsque le modèle est bien appliqué.
“En effet, la gouvernance doit être démocratique et inclusive, et les produits et services doivent être adaptés aux besoins réels des membres (hommes, femmes et jeunes)'', a-t-il soutenu.