Accès aux médicaments contre le cancer en Afrique : Les patients réaliseront une économie de 59 % sur les achats de médicaments

En 2018, on estime à 811 000 le nombre de nouveaux cas de cancer et à 534 000 le nombre de décès dû au cancer dans la région.
En 2018, on estime à 811 000 le nombre de nouveaux cas de cancer et à 534 000 le nombre de décès dû au cancer dans la région.
En 2018, on estime à 811 000 le nombre de nouveaux cas de cancer et à 534 000 le nombre de décès dû au cancer dans la région.

Accès aux médicaments contre le cancer en Afrique : Les patients réaliseront une économie de 59 % sur les achats de médicaments

Le 01/07/20 à 16:04
modifié 01/07/20 à 16:04
L'American Cancer Society (ACS) et la Clinton Health Access Initiative (CHAI) ont annoncé, le 29 juin 2020, des accords avec les sociétés pharmaceutiques Pfizer, Novartis et Mylan pour élargir l'accès à 20 traitements anticancéreux vitaux dans 26 pays d'Afrique Subsaharienne et d'Asie.

Les patients devraient économiser en moyenne 59 % sur les médicaments achetés dans le cadre de ces accords. « Avec une croissance rapide du taux de cancer en Afrique, il est essentiel que nous améliorions et élargissions l'accès à un traitement de qualité et abordable. En ciblant le traitement nécessaire pour les cancers qui causent le plus de décès, ces nouveaux accords nous aideront à améliorer la qualité de vie et à combler l'écart de mortalité pour les Africains atteints de cancer », a déclaré le Pr Isaac Adewole, coprésident de l'African Cancer Coalition et ancien ministre de la Santé du Nigéria.

Les médicaments inclus dans les accords couvrent les schémas thérapeutiques recommandés pour 27 types de cancer et permettent des traitements de chimiothérapie complets pour les trois cancers qui causent le plus de décès en Afrique - le cancer du sein, du col de l'utérus et de la prostate.

Ces cancers sont très faciles à traiter et représentent 38 % des cancers dans les pays couverts par les accords. Les nouveaux accords incluent à la fois des chimiothérapies et des thérapies endocriniennes alignées sur des directives factuelles harmonisées pour l'Afrique Subsaharienne, et élargissent l'accès à des formulations supplémentaires, notamment celles qui sont essentielles pour le traitement du cancer infantile.

Le taux de cancer en Afrique subsaharienne est important et ne cesse de croître. En 2018, on estime à 811 000 le nombre de nouveaux cas de cancer et à 534 000 le nombre de décès dû au cancer dans la région. Les patients atteints de cancer en Afrique Subsaharienne ont deux fois plus de chances de mourir que ceux aux États-Unis, souvent en raison d'un diagnostic tardif et du manque d'accès aux traitements. Si l'on se base uniquement sur le vieillissement de la population, les décès annuels dus au cancer en Afrique Subsaharienne devraient presque doubler d'ici 2030. Les nouveaux accords concernent 23 pays d'Afrique et couvrent 74 % des cas annuels de cancer.

Les pays inclus dans les accords sont : Afrique du Sud, Botswana, Cameroun, Eswatini, Éthiopie, Ghana, Côte d'Ivoire, Kenya, Lesotho, Liberia, Malawi, Mali, Mozambique, Namibie, Nigeria, Rwanda, Sénégal, Sierra Leone, Soudan, Tanzanie, Ouganda, Zambie et Zimbabwe, en Afrique ; et Vietnam, Inde et Myanmar en Asie.

Source:www.alliedagainstcancer.org


Le 01/07/20 à 16:04
modifié 01/07/20 à 16:04