Emmanuel Macron et le G5 "convaincus que la victoire est possible contre les djihadistes"

Les Chefs d’État des différents pays membres et le président français ont débattu sur les stratégies pour mettre fin au phénomène. (DR)
Les Chefs d’État des différents pays membres et le président français ont débattu sur les stratégies pour mettre fin au phénomène. (DR)
Les Chefs d’État des différents pays membres et le président français ont débattu sur les stratégies pour mettre fin au phénomène. (DR)

Emmanuel Macron et le G5 "convaincus que la victoire est possible contre les djihadistes"

Les pays du G5 Sahel et la France ont fait le point, mardi 30 juin, à Nouakchott, en Mauritanie, sur leur combat contre les jihadistes, six mois après avoir décidé d'intensifier l'effort commun pour reconquérir le terrain perdu dans la région.

Lors de la conférence de presse à l'issue du sommet, Emmanuel Macron a jugé possible, la victoire contre les extrémistes islamistes au Sahel, grâce à des résultats "spectaculaires" obtenus au cours des derniers mois et aux efforts fournis par la France et les pays de la région.

Le président français a toutefois averti que les forces du G5 Sahel devraient se montrer exemplaires dans leur combat, en réaction à des accusations d'exactions de la part de certaines d'entre elles. "Nous sommes tous convaincus que la victoire est possible au Sahel. Nous sommes en train d’en retrouver le chemin grâce aux efforts qui ont été consentis au cours des six derniers mois", a déclaré Emmanuel Macron, à l'issue du sommet.

"Dans ce combat, nous nous devons d’être exemplaires. Face aux faits graves qui ont été rapportés, des enquêtes seront menées", a-t-il ajouté. "Le Sahel ne doit pas plonger dans un cycle de violence et de représailles. C’est précisément ce que recherchent les groupes terroristes et ce qu’ils ont réussi à faire dans le passé."

La "Coalition pour le Sahel" est constituée de la France à travers la force Barkhane et ses 5.100 soldats, du G5 Sahel (Burkina Faso, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad) et de tous les autres pays souhaitant y participer.

France 24 Avec Reuters