Entrepreneuriat : Les populations du canton Tchoyasso incitées à se lancer dans l’élevage

Eric-Casimir Akaffou s'exprimant devant la population. (Dr)
Eric-Casimir Akaffou s'exprimant devant la population. (Dr)
Eric-Casimir Akaffou s'exprimant devant la population. (Dr)

Entrepreneuriat : Les populations du canton Tchoyasso incitées à se lancer dans l’élevage

Le 29/06/20 à 10:46
modifié 29/06/20 à 10:46
Les populations des trois sous-préfectures du canton Tchoyasso, à savoir Agou, Bécédi-Brignan et Yakassé-Mé ont eu droit à des séances de sensibilisation et d’orientation à l’entrepreneuriat durant tout le week-end du 26 au 28 juin.

L’un des cadres de cette partie de la région de la Mé, actuel chef de cabinet du ministre des Ressources animales et halieutiques, Eric-Casimir Akaffou, a parcouru, avec une forte délégation, de nombreux villages dans l’objectif de les informer sur la rentabilité du secteur de l’élevage et de sa disponibilité à les accompagner dans cette aventure qui, grâce à l’appui du gouvernement, sera une véritable source de richesse pour les Ivoiriens.

Si le chef de cabinet du ministre des Ressources animales et halieutiques tient à ce que ses parents s’intéressent à l’élevage, c’est dû au fait, informe-t-il, que l’Etat de Côte d’Ivoire a fait adopter un projet de loi le 16 juin 2020. Un projet qui ratifie l’ordonnance n°2019-80 du 11 décembre 2019, portant prorogation du prélèvement compensatoire sur les importations en Côte d’Ivoire de volailles mortes de basse-cour et leurs abats comestibles frais, réfrigérés ou congelés.

Grâce à ce projet de loi, explique-t-il aux populations, les taxes d’importation de ce type d’aliment connaîtront une hausse. « Cela implique que les gens ne vont plus se lancer dans ce business. Il faut donc vous constituer en coopérative ou association d’entrepreneurs et monter vos projets d’élevage. Nous allons, grâce aux instruments dont dispose la Côte d’Ivoire, vous accompagner », promet-il.

Eric-Casimir Akaffou n’a pas manqué de demander à toutes les associations désireuses de se lancer dans ce domaine, de se doter d’un espace qui fera l’objet d’étude par les techniciens du ministère afin de réussir à cent pour cent le projet.

Après avoir porté ce message aux jeunes et femmes des différents villages de la sous-préfecture d’Agou, leurs représentants ont traduit leur reconnaissance à Eric-Casimir Akaffou pour cette pensée. C’est notamment le cas d'Aké Adou, président des jeunes d’Abié, de Marius Hervé Séka, secrétaire général de la jeunesse de Yakassé-Mé et d’Albertine Chiepi Adohi, ménagère à Yakassé-Mé, qui ont donné leur accord de principe pour mobiliser le maximum de personnes pour la réalisation de cette activité « rentable et pourvoyeuse d’emplois ».


Le 29/06/20 à 10:46
modifié 29/06/20 à 10:46