Bouaké/Covid-19 : Des acteurs formés dans l’inhumation des personnes décédées

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Bouaké/Covid-19 : Des acteurs formés dans l’inhumation des personnes décédées

Le 28/06/20 à 13:31
modifié 28/06/20 à 13:31
Dans le cadre de la riposte à la Covid-19, le secrétariat exécutif de la Plateforme nationale de réduction des risques et de gestion des catastrophes a organisé, du 24 au 25 juin 2020, à la salle de conférence de l’ex-immeuble Cie, le renforcement des capacités opérationnelles des acteurs nationaux. Et ce, autour du thème : « Habilités pratiques et opérationnelles en vue d’une inhumation sûre et digne des personnes décédées lors d’une épidémie et soutien psychologique à apporter aux populations en cas de scénarii catastrophe avec décès massif ».

Justifiant la tenue d’un tel atelier, Dr Kader Touré, secrétaire exécutif de la Plateforme nationale de réduction des risques et de gestion des catastrophes, par ailleurs, conseiller du Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, dira qu’à mi-parcours de la mise en œuvre de ce plan de riposte mis en place par le gouvernement, il a été constaté un certain nombre de difficultés notamment le traitement sécuritaire des personnes décédées du Coronavirus, ainsi que leur inhumation.

« A Abidjan, nous nous retrouvons avec des corps que les parents refusent de prendre vue qu’ils ne veulent pas se conformer au protocole qui édicte les dispositions de séparation entre les parents et les dépouilles mortelles », a-t-il relevé.

Aussi a-t-il souligné, que cet atelier vise à approfondir dans le cadre de la réduction des risques biologiques, les connaissances des acteurs nationaux sur la gestion des cadavres et au-delà, envisager les stratégies de communication pour prendre en charge d’éventuelles spécificités anthropologiques.

A la fin de la formation, le secrétaire exécutif de la Plateforme nationale de réduction des risques et de gestion des catastrophes s’est réjoui de ce que les acteurs pourront limiter les risques de contamination par les cadavres. Et faciliter le processus de deuil par l’annonce de décès et offrir un soutien émotionnel ou psychologique aux familles, prendre en charge des coutumes locales dans le déroulement des évènements, etc.

Clôturant l’atelier, Ankoun Kouadjo, secrétaire général de la préfecture de Bouaké, représentant, Tuo Fozié, préfet de la région de Gbêkê, préfet du département de Bouaké, a encouragé les acteurs venus de plusieurs secteurs d’activités à accompagner les familles éplorées pour qu’elles prennent moins de risque de se faire contaminer au moment de l’inhumation de la dépouille mortelle.

CHARLES KAZONY

CORRESPONDANT REGIONAL


Le 28/06/20 à 13:31
modifié 28/06/20 à 13:31