Modernisation du secteur des Transports : Le gouvernement prépare la réforme du permis de conduire

Un véhicule d'auto-école. (DR)
Un véhicule d'auto-école. (DR)
Un véhicule d'auto-école. (DR)

Modernisation du secteur des Transports : Le gouvernement prépare la réforme du permis de conduire

Le 25/06/20 à 18:37
modifié 25/06/20 à 18:37
Les responsables des auto-écoles de Côte d’Ivoire et d’autres acteurs du public et du privé intervenant dans la délivrance du permis de conduire sont appelés à réfléchir pendant deux jours, les 25 et 26 juin, sur un nouveau cadre réglementaire et institutionnel devant régir la création d'une l’auto-école, les conditions de formation et d’octroi du permis de conduire.

En effet, dans le cadre de la modernisation du secteur des transports en général, et du transport routier en particulier, le ministère des Transports conduit une réforme axée sur la révision des textes règlementaires ; la mise en place d’une base de données unique, permettant de synthétiser l’ensemble des informations relatives au domaine du transport routier ; la mise en place d’un dispositif réglementaire pour un meilleur encadrement des acteurs (transporteurs, conducteurs, auto-écoles, etc.) ; l’utilisation des Tic, en vue de fiabiliser toutes les opérations de production de titre de transport ; la mise en place d’une police dédiée à la sécurité routière ; l’obligation d’une formation professionnelle spécifique dans un centre de formation agréé, sanctionné par un Certificat d’aptitude de conducteur routier (Cacr), pour toute personne désirant faire de la conduite automobile sa profession ; la modernisation des conditions d’obtention du permis de conduire, et la mise en place du permis de conduire à point.

Selon Romain Kouakou, directeur général des Transports terrestre et de la circulation, une structure du ministère des Transports, l’objectif général de l’atelier est « de contribuer efficacement à la sécurité routière, en invitant les acteurs intervenant dans les procédures de délivrance des permis de conduire à participer à l’élaboration des textes y afférents, et à s’approprier toutes les conditions de leur mise en œuvre ».

Pendant les deux jours de travaux, les participants à l’atelier auront à adopter le projet d’arrêté relatif à l’ouverture et à l’exploitation d’une auto-école ; revoir le cadre relatif à la formation des moniteurs d’auto-école et des inspecteurs de permis de conduire ; s’approprier l’arrêté relatif à l’institution et à l’approbation du Pnf ; adopter les projets d’arrêté relatifs aux conditions de délivrance des permis de conduire ; faire connaître les dispositions prises pour assurer le suivi du parcours des apprenants dans les auto-écoles ; faire le point de l’assainissement du secteur des auto-écoles et actualiser et renforcer les mesures mises en œuvre à cet effet.

S’adressant aux représentants des auto-écoles, le directeur de cabinet du ministère des Transports, Ahmed Diomandé, les a appelés à assumer leur responsabilité qui est de former des conducteurs et de n'octroyer le privilège d'avoir le permis de conduire qu’à ceux qui sont aptes.

Rappelant les statistiques de l’Office de la sécurité routière (Oser) sur les accidents de la route (10 mille accidents de la route par an, qui ont fait 800 tués et 13 mille blessés), le représentant du ministre a demandé aux auto-écoles d’aider l’État à stopper ces morts causés par des chauffards.


Le 25/06/20 à 18:37
modifié 25/06/20 à 18:37