Taekwondo (Ligue communale d'Adjamé): Le président Barthélémy Bindé remonte le moral de ses troupes

Les Taekwondo-in d'Adjamé devront encore patienter pour retrouver leurs salles d'entraînement. (Dr)
Les Taekwondo-in d'Adjamé devront encore patienter pour retrouver leurs salles d'entraînement. (Dr)
Les Taekwondo-in d'Adjamé devront encore patienter pour retrouver leurs salles d'entraînement. (Dr)

Taekwondo (Ligue communale d'Adjamé): Le président Barthélémy Bindé remonte le moral de ses troupes

Le 22/06/20 à 14:08
modifié 22/06/20 à 14:08
Le taekwondo, à l’instar des autres disciplines sportives dans le pays, souffre. Toutes ses salles d’entraînement sont fermées depuis mars. Les maîtres qui vivent de cet art martial coréen ont du mal à joindre les deux bouts. Tandis que leurs élèves sont livrés à eux-mêmes.

C’est pour leur remonter le moral que Me Barthélémy Bindé (ceinture noire 5e dan), épaulé par ses collègues des communes de Cocody, Serges Soumah (ceinture noire 4e dan) et de Treichville, Tidiane Koné (président des présidents de Ligue), est allé à leur rencontre le 20 juin, au lycée Nangui Abrogoua.

En cette période de crise sanitaire, Me Bindé qui dit agir conformément aux directives du président Bamba Cheick Daniel, a remis à chacun des huit clubs de la commune un lot de vivres et de non-vivres, avec un kit sanitaire pour aider à lutter contre la propagation du virus. « Mieux vaut tard que jamais », a-t-il dit.

Son secrétaire général, Bernard Yang, a traduit toute sa gratitude à la mairie d’Adjamé qui leur a permis de réunir les lots qu’ils ont distribués aux clubs. Avant la remise du don, Me Tidiane Koné, qui a eu le privilège de participer à la réunion sur la sortie de crise avec le ministère des Sports, a tenu à faire le compte rendu aux clubs présents.

« Nous ne savons pas quand les salles vont pouvoir ouvrir de nouveau. Le virus a repris du poil de la bête à Abidjan. Il faut que nous nous mettons à l’esprit que même si nous sommes autorisés à rouvrir nos salles, les choses ne seront plus comme par le passé. D’ailleurs, l’on nous demande de réduire le nombre de taekwondo-in dans les salles. Nous pouvons avoir moins d’enfants dans la salle et faire plusieurs séances. Nous devons prévoir un seau à robinet à l’entrée de nos salles, exiger le port du masque, etc. », a indiqué Me Tidiane Koné. Cela dit, les Ligues comptent se réunir pour apprécier la situation et, pourquoi pas, faire des propositions en vue de la reprise.

En clair, les taekwondo-in attendent toujours le feu vert des pouvoirs publics. « Souffrez que les salles restent encore fermées. Évitons de se cacher pour les ouvrir. Il y a une flambée de la pandémie et si l’on vous prend, vous allez subir la rigueur de la loi », a averti Me Bindé, non sans demander aux pratiquants de sa zone de respecter strictement les mesures barrières arrêtées par le gouvernement.

Pour sa part, Serges Soumah Nabi, le patron de la Ligue communale de Cocody, qui coiffe près de 60 clubs affiliés à la fédération, a exhorté les taekwondo-in à plus de solidarité entre eux.


Le 22/06/20 à 14:08
modifié 22/06/20 à 14:08