Autonomisation de la jeune fille : Un programme veut donner une nouvelle chance aux filles-mères

Une cinquantaine de jeunes filles-mères bénéficieront du programme qui en est à sa première phase. (Dr)
Une cinquantaine de jeunes filles-mères bénéficieront du programme qui en est à sa première phase. (Dr)
Une cinquantaine de jeunes filles-mères bénéficieront du programme qui en est à sa première phase. (Dr)

Autonomisation de la jeune fille : Un programme veut donner une nouvelle chance aux filles-mères

Le 20/06/20 à 18:39
modifié 20/06/20 à 18:39
Pro-girls fellowship. Initié par l’association Pro-Kids Côte d’Ivoire, c’est un programme de renforcement des capacités et d’insertion socio-professionnelle des filles-mères.

Il a été officiellement lancé, le 17 juin, à Yopougon, en présence de plusieurs partenaires de la structure initiatrice ainsi que de quelques dizaines de bénéficiaires, qui ont expliqué à tour de rôle comment elles sont devenues aussi vite des mères et les préjudices que ce statut précoce leur cause. « A travers Pro-girls fellowship, nous essayons de combler un vide et toucher une frange de la population souvent abandonnée.

En effet, s’il existe beaucoup de projets pour femmes, il en existe peu qui concernent les filles-mères, alors que ces filles ont besoin d’une assistance à divers niveaux, surtout en ce qui concerne leur prise en charge », a expliqué Aïcha Traoré, la présidente fondatrice de l’association Pro-Kids Côte d’Ivoire et promotrice de Pro-Girls fellowship. A l’en croire, le programme consistera dans sa première phase à former 50 filles-mères à Abobo et Yopougon sur huit mois.

La formation portera sur l’entrepreneuriat féminin, le leadership féminin, le développement de la petite enfance et la gestion de projet. « 60% des bénéficiaires sont des élèves, mais il y en a qui ne savent ni lire, ni écrire. Nous en avons même sélectionné dans les milieux de prostitution, parce qu’on estime que les filles de ce milieu doivent avoir la chance elles aussi de s’épanouir. On essaiera tant bien que mal de former ces jeunes filles, les amener à une meilleure vision et une meilleure gestion d’elles-mêmes, de leur donner des raisons de continuer à se battre et surtout à avoir confiance en elles », a ajouté Aïcha Traoré.

A l’en croire, la seconde phase du programme consistera en des séances de sensibilisation dans les écoles pour lutter contre les grossesses en milieu scolaire et certaines bénéficiaires du présent programme serviront d'ambassadrices.


Le 20/06/20 à 18:39
modifié 20/06/20 à 18:39