Révision de la liste électorale : Le Pdci-Rda demande deux semaines de prorogation

Le secrétaire exécutif du Pdci-Rda, Maurice Kakou Guikahué. (Dr)
Le secrétaire exécutif du Pdci-Rda, Maurice Kakou Guikahué. (Dr)
Le secrétaire exécutif du Pdci-Rda, Maurice Kakou Guikahué. (Dr)

Révision de la liste électorale : Le Pdci-Rda demande deux semaines de prorogation

Le 19/06/20 à 23:12
modifié 19/06/20 à 23:12
Le secrétaire exécutif du Pdci-Rda, Maurice Kakou Guikahué, plaide pour la prorogation de la période de la révision de la liste électorale prévue du 10 au 24 juin sur l’ensemble du territoire. Ce vendredi 19 juin 2020, lors d’une conférence de presse à la Maison du Parti à Cocody, il a demandé à la Cei au moins deux semaines supplémentaires dans la conduite de l’opération d’enrôlement sur le listing électoral.

« Le Pdci-Rda dénonce les lourdeurs, hésitations et dysfonctionnements dans la conduite des audiences foraines, la conduite du processus de la révision de la liste électorale et demande la prorogation de la date de clôture de l’opération d’au moins deux semaines afin de permettre aux nombreux Ivoiriens en âge de voter, et dont les dossiers sont actuellement bloqués, d’accomplir leur devoir citoyen, le jour du vote », a-t-il appelé.

Justifiant ce plaidoyer, Maurice Kakou Guikahué a déclaré que son parti a constaté beaucoup de problèmes dans le processus.

« Cette opération se déroule dans un contexte de crise sanitaire liée au coronavirus, avec ses mesures barrières édictées par le Conseil national de sécurité (Cns). Dans l’application de ces mesures, il y a deux poids-deux mesures. Les cadres Rhdp obtiennent facilement les laissez-passer et ont ainsi la possibilité d’investir le terrain sans aucune difficulté afin de tenir des rencontres et des réunions regroupant plus de 200 personnes, sans réaction du gouvernement et d’enrôler leurs militants pendant que les cadres des autres formations politiques, notamment du Pdci-Rda n’ont pas cette facilité. Obtenir une demande d’autorisation de sortie d’Abidjan est un véritable parcours du combattant pour eux. Des informations qui nous parviennent du terrain, font état de lourdeurs dans le processus d’établissement des pièces administratives, notamment des certificats de nationalité. La faiblesse de l’absorption des demandes, le temps extrêmement long mis dans le traitement des dossiers soumis et l’engouement des populations à se faire établir des pièces, ont amené Unitech à développer une plateforme pour accélérer le traitement des dossiers, il y a seulement dix jours. L’insuffisance ou le manque des imprimés dans plusieurs localités telles que dans le Moronou ou l’Iffou. Le retard de démarrage des audiences foraines dans certaines localités. La discrimination des pétitionnaires telle que dans la localité de Nébo, à San Pedro où certaines populations ont le droit de se faire enrôler contrairement à d’autres proches de l’opposition sous le prétexte que l’appareil qui sert pour l’enrôlement a été acheté par un ministre Rhdp. Un fait inconcevable. La période actuelle des pluies qui limite les déplacements de nombreuses populations de se rendre dans les sous-préfectures pour se faire établir les pièces. La Cei qui reconnaît les difficultés des intervenants à se faire enrôler et qui prend de nouvelles décisions en pleine opération, confère la note circulaire N°002 / PDT / SP / 2020 du 18 juin 2020, autorisant l’inscription sur les listes électorales des auteurs en possession de pièces administratives dont la date de validité a expiré. Seulement moins de 1% des nombreuses demandes déposées par les responsables du Pdci-Rda et acceptées ont été honorées par la délivrance des certificats de nationalité pour se faire enrôler », a-t-il expliqué.


Le 19/06/20 à 23:12
modifié 19/06/20 à 23:12