Contournement frauduleux de la frontière: Quinze Togolais en provenance du Ghana interpelés à Niablé

Le commissaire principal Bleu Charlemagne, porte-parole de la police nationale. (Dr)
Le commissaire principal Bleu Charlemagne, porte-parole de la police nationale. (Dr)
Le commissaire principal Bleu Charlemagne, porte-parole de la police nationale. (Dr)

Contournement frauduleux de la frontière: Quinze Togolais en provenance du Ghana interpelés à Niablé

Le 18/06/20 à 20:13
modifié 18/06/20 à 20:13
Le commissaire principal Bleu Charlemagne, porte-parole de la police nationale, et Dr Édith Kouassy, la représentante du ministère de la Santé, étaient face à la presse ce jeudi 18 juin, pour faire le point quotidien du suivi de la politique de riposte contre la pandémie du coronovirus en Côte d’Ivoire.

Au niveau sécuritaire, le commissaire Bleu Charlemagne a encore dénoncé avec amertume la pratique clandestine des sports collectifs dans les quartiers et villages, villes et communes. Et appelé les parents à s’impliquer dans l’observance citoyenne des mesure édictées par le gouvernement. Il a, par ailleurs, annoncé dans le cadre de la fermeture des frontières, l’interpellation hier à 3 heures du matin, par la police mixte de Niablé, de quinze individus de nationalité togolaise, en provenance du Ghana voisin qui voulaient contourner frauduleusement les voies d’accès officielles en Côte d’Ivoire.

Intervenant sur le point sanitaire, Dr Édith Kouassy, a indiqué que la presque totalité du nombre de cas diagnostiqués provient du Grand Abidjan, seuls 4% des cas proviennent de l’intérieur du pays. L’évolution de la pandémie en Côte d’Ivoire est caractérisée ces dernières semaines par une aggravation de la situation avec des taux de positivité de plus en plus élevés jusqu’à atteindre 41% des échantillons analysés.

Ce triste constat est fait malgré le nombre de patients guéris et la faible létalité. La barre des 6000 cas a été franchie et depuis le début du mois de juin à la date du 17 juin, 3260 nouveaux cas ont été diagnostiqués, soit 53,84% de l’ensemble des cas dépistés à ce jour.

Elle a noté, par ailleurs, qu’une certaine catégorie de la population continue le déni de la maladie quand d’autres sont gagnés par l’insouciance ou simplement l’ignorance. Cet état de fait, selon elle, a pour conséquence une inobservance des mesures sécuritaires et sanitaires préconisées.

« Ce comportement inapproprié de bon nombre d’entre nous ne garantit pas un retour véritable et durable dans les meilleurs délais du cours normal de la vie dans le contexte mondial actuel de la pandémie. Mais surtout, il risque d’alourdir encore plus le bilan actuel. Ce qui serait désastreux sur tous les plans. Agissons vite pour inverser la tendance en observant scrupuleusement les mesures barrières », a-t-elle conclu.

SERGES N’GUESSANT


Le 18/06/20 à 20:13
modifié 18/06/20 à 20:13