Côte d'Ivoire : Plus de 183 milliards de Fcfa de la Banque mondiale contre les risques d'inondation

Un véhicule dans les eaux de pluie. (Dr)
Un véhicule dans les eaux de pluie. (Dr)
Un véhicule dans les eaux de pluie. (Dr)

Côte d'Ivoire : Plus de 183 milliards de Fcfa de la Banque mondiale contre les risques d'inondation

Dans l'optique d'améliorer la gestion des eaux pluviales et des ordures ménagères afin de réduire les risques d'inondations et sanitaires élevés auxquels sont confrontés les ménages urbains pauvres, le Conseil d'administration du groupe de la Banque mondiale a approuvé, ce lundi 15 juin, à travers son guichet Ida, un appui de 183,645 milliards Fcfa, soit 315 millions de dollars à la Côte d'Ivoire.

Inscrit dans le cadre du Projet d'assainissement et de résilience urbaine (Paru), la première phase de ce projet de mise en œuvre, dotée d'une enveloppe de 21,571 milliards Fcfa, sera consacrée à la construction ou la réhabilitation de systèmes de drainage, pour une meilleure canalisation des eaux pluviales, dans les quartiers les plus exposés comme Yopougon et Abobo, les deux quartiers les plus peuplés d'Abidjan, ainsi que Grand-Bassam.

Par ailleurs, le Paru mettra en place un système d'alerte précoce des inondations et renforcera les capacités des institutions en charge de l'assainissement et de la planification urbaine, à travers la formation et l'équipement en technologies numériques dédiées.

« La construction de nouveaux systèmes de drainage, telle que déjà en cours à Yopougon où il y a un grand chantier, améliorera fortement la qualité de vie des communautés environnantes. Mais cette amélioration ne peut être durable que si elle est accompagnée par la mise en place d'une collecte régulière des déchets solides et une meilleure planification urbaine », a déclaré Coralie Gevers, directrice des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d'Ivoire, le Bénin, le Togo et la Guinée. Avant d'ajouter : « Si nous voulons éviter que les inondations continuent à affecter les populations des quartiers défavorisés, il est essentiel que les autorités et les communautés se mobilisent pour mieux gérer les déchets et mieux planifier ». Lire la suite sur...