Sécurisation des élections/Vagondo Diomandé : ‘‘C’est notre plus grand challenge’’

Le Général Vagondo Diomandé a procédé à l'ouverture de cette série de formations qui va se poursuivre dans d'autres villes du pays. (Dr)
Le Général Vagondo Diomandé a procédé à l'ouverture de cette série de formations qui va se poursuivre dans d'autres villes du pays. (Dr)
Le Général Vagondo Diomandé a procédé à l'ouverture de cette série de formations qui va se poursuivre dans d'autres villes du pays. (Dr)

Sécurisation des élections/Vagondo Diomandé : ‘‘C’est notre plus grand challenge’’

Le 12/06/20 à 12:23
modifié 12/06/20 à 12:23
Deux-cents officiers de la gendarmerie et de la police nationale participent à une série de formations à l’initiative du Programme pour le dialogue sur la sécurité en Afrique subsaharienne (Sipodi).
Le ministre de la Sécurité et de la Protection civile, Diomandé Vagondo, veut que les échéances électorales à venir se déroulent bien. Et ce, conformément à la promesse du Président Alassane Ouattara qui, dans son adresse à la nation le 31 décembre 2019, a assuré la communauté nationale et internationale du bon déroulement des élections à venir.

Lors du lancement d’une série de séminaires de formation des officiers de la police et de la gendarmerie, le 11 juin, à l’école nationale de police sur le thème : « forces de sécurité en contexte d’élection » ; formation initiée en collaboration avec le programme Sipodi de la Konrad-Adenauer-Stiftung, le ministre s’est voulu très clair vis-à-vis des participants : « Notre plus grand challenge en 2020 est la sécurisation des élections présidentielles d’octobre ».

Pour lui, il est vrai que la crise sanitaire a durement éprouvé chacun d’eux, en mobilisant leur énergie, en modifiant leurs habitudes, mais il est temps pour eux de travailler à nouveau à la sécurisation des élections. Parce que le contexte électoral est confligène et peut devenir délétère si les forces de l’ordre n’agissent pas avec fermeté, mais aussi avec responsabilité et professionnalisme.C’est en cela qu’il salue la formation itinérante de renforcement des capacités qui débute à Abidjan, pour se poursuivre à Bouaké, Korhogo, Gagnoa, et s’achever à Man le 3 juillet.

C’est pourquoi, il invite les officiers concernés à avoir une certaine ouverture d’esprit sur toutes les thématiques qui seront abordées par les formateurs. « Vous aurez l’occasion d’échanger avec des experts de divers horizons allant de frères d’armes à des universitaires en passant par des praticiens de renom. Vous devez profiter de cette occasion pour aborder les enjeux géopolitiques, sociaux et économiques de ces élections. Tirez les leçons des élections en Afrique et de l’expérience des plus anciens tout comme maîtriser les rouages juridiques et institutionnels d’une part et les plans prévus par vos différents commandements, d’autre part », a-t-il conseillé. Avant de formuler l’espoir que les deux-cents officiers de gendarmerie et commissaires de police qui bénéficieront de cette formation pourront être des chefs compétents qui impacteront leurs agents et, au-delà, la nation tout entière.

Au nom du programme Sipodi de la Konrad-Adenauer-Stiftung, Linda Boguifo a traduit la satisfaction de l’organisation allemande d’accompagner la Côte d’Ivoire dans cette grande activité électorale. Surtout que le pays a traversé une crise sans précédent lors de la présidentielle de 2010 et aussi connu, par endroits, des troubles durant les dernières législatives et municipales. C’est aussi, précise-t-elle, dans le but de préserver et de renforcer les acquis économiques et sociaux du pays appréciés au niveau international que cette initiative a été prise.

Pour permettre aux participants d’avoir de la valeur ajoutée, plusieurs thèmes dont « Le mécanisme et dispositif de la sécurisation des élections de 2020 en Côte d’Ivoire » ; « La déontologie sécuritaire en période électorale » ; « Force de sécurité et élections en Afrique » seront, entre autres, abordés.


Le 12/06/20 à 12:23
modifié 12/06/20 à 12:23