Enseignement supérieur : L’examen du BTS prévu pour le mois de septembre

Adama Diawara, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. (Photo: Franck YEO)
Adama Diawara, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. (Photo: Franck YEO)
Adama Diawara, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. (Photo: Franck YEO)

Enseignement supérieur : L’examen du BTS prévu pour le mois de septembre

Le 11/06/20 à 18:31
modifié 11/06/20 à 18:31
Le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Adama Diawara, a échangé hier avec les fondateurs et les directeurs des études des établissements supérieurs privés de Côte d’ivoire, au sein de l’Université Félix Houphouët-Boigny.

Au cours de cette rencontre, la première du genre depuis sa nomination à la tête de ce département ministériel, Adama Diawara a annoncé que l’examen du Brevet de technicien supérieur (Bts) se tiendra au mois de septembre. Mais, il a pris le soin de souligner que cette décision n’est pas encore passée en Conseil des ministres. « Etant donné que la présidentielle se déroulera en octobre, il faudra tout mettre en œuvre afin que ce délai tienne », a-t-il exhorté.

Il a demandé aux fondateurs et directeurs des études des établissements supérieurs privés et universités de faire en sorte que les programmes des étudiants en deuxième année s’achèvent en juillet et en août pour ceux de la première année.

Pour y arriver, Adama Diawara a proposé que les cours se fassent en présentiel pour les étudiants de deuxième année en respectant les mesures barrières édictées par le gouvernement en vue de freiner la propagation de la pandémie à coronavirus (Covid-19) et en numérique c’est-à-dire en visioconférence pour ceux de la première année. « Nous allons passer dans vos établissements pour vérifier l’état d’avancement des cours et leur effectivité », a prévenu le ministre.

Mais avant, le ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a sommé les fondateurs d’établissements supérieurs privés de payer les salaires de leurs enseignants. « L’Etat a fait sa part en payant vos arriérés. Il n’y a donc pas de raison que vous ne payez pas ce qui leur revient de droit », s’est indigné le ministre.

Par ailleurs, il a souligné deux faits majeurs qui minent l’enseignement privé en Côte d’Ivoire à savoir les frais de scolarité exorbitants et la formation au rabais. « Il nous faut une ressource humaine de qualité pour atteindre l’émergence souhaitée par le Président de la République, Alassane Ouattara », a-t-il fait savoir, rappelant qu’il faut dispenser au moins 70% de cours selon la norme de l’Unesco.

Le ministre a, en outre, relevé que les établissements qui ne feront pas d’efforts pour soigner la qualité de leur enseignement, ne se verront pas affectés de nouveaux bacheliers. Il a invité les uns et les autres à adapter leur formation au besoin du marché de l’emploi pour éviter les difficultés d’insertion. En d’autres termes, enseigner les filières porteuses d’emplois.

Dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, il a annoncé que son ministère recevra dès le lundi, 2 374 000 masques.



Le 11/06/20 à 18:31
modifié 11/06/20 à 18:31