Journée mondiale des océans/Joseph Séka Séka: ‘’Prendre soin de nos océans n’est pas une option, c’est une priorité’’

Le ministre de l’Environnement et du Développement durable, le Pr Joseph Séka Séka, a lu la déclaration du gouvernement. (Dr)
Le ministre de l’Environnement et du Développement durable, le Pr Joseph Séka Séka, a lu la déclaration du gouvernement. (Dr)
Le ministre de l’Environnement et du Développement durable, le Pr Joseph Séka Séka, a lu la déclaration du gouvernement. (Dr)

Journée mondiale des océans/Joseph Séka Séka: ‘’Prendre soin de nos océans n’est pas une option, c’est une priorité’’

Le 08/06/20 à 18:59
modifié 08/06/20 à 18:59
Le monde entier célèbre aujourd’hui 8 juin la Journée mondiale des océans (Jmo 2020), placée sous le thème : « Innovation pour un océan durable » avec pour slogan « Ensemble nous pouvons protéger et restaurer nos océans ». Cet événement annuel a pour objectif premier de rappeler à tous le rôle des océans comme source de vie partout dans le monde. Le ministre de l’Environnement et du développement durable, le Pr Joseph Séka Séka, a lu, à ce propos, la déclaration du gouvernement.

« Même si nous ne vivons pas à proximité des océans, nous avons besoin d’océans propres et de zones côtières bien aménagées pour rester en bonne santé et assurer notre survie. Chacun d’entre nous peut apporter sa contribution à la protection des océans et il est temps d'agir. Prendre soin de nos océans n’est pas une option, c’est une priorité », a-t-il indiqué.

A en croire le premier responsable de l’environnement, la vie sous toutes ses formes dépend de l’océan, il est donc obligatoire de le protéger pour continuer de bénéficier de ses « énormes ressources et services ». Et d’ajouter : « soutenir l’économie bleue peut nous aider à atteindre l’objectif numéro 14 de développement durable (Odd 14) sur la vie aquatique à travers l’initiation de technologies, de politiques, de réglementations et d’instruments financiers innovants. C’est à cela que le thème ‘’Innovation pour un océan durable’’ de la Jmo 2020, nous invite ».

Adopter des comportements éco-citoyens

Pour inverser la tendance de la pollution des océans, Joseph Séka Séka a plaidé pour l’adoption de comportement éco-citoyen. « Sauvons donc nos océans pour sauver notre vie ! Modifions nos gestes quotidiens, adoptons des habitudes plus soucieuses de l’environnement et encourageons nos proches à en faire de même. Notre comportement individuel et éco-citoyen fera la différence, en vue de protéger et restaurer ensemble nos océans et d’assurer ainsi les besoins des générations présentes, sans compromettre la possibilité pour les générations futures à assurer les leurs », a-t-il plaidé.

Les océans, c’est au moins 70 % de la surface de la terre, 90 % de l’eau de la planète. Ils constituent donc une composante essentielle de l'écosystème terrestre. Selon la Fao, plus de 40% de la population mondiale vit à moins de 100 kilomètres des côtes. Aussi, selon le ministre Séka Séka, 80% de la pollution des océans est d’origine terrestre, et les zones côtières sont particulièrement vulnérables à cette pollution. « Une meilleure gestion des ressources marines et côtières s’avère par conséquent essentielle pour assurer la sécurité alimentaire à l’échelle de la planète ».

Une délégation ministérielle accompagnée des principaux partenaires au développement que sont, entre autres, l’Onu-Environnement, le Fem, la Convention d’Abidjan, la Bad et la Banque mondiale est allée constater à Assinie le phénomène des sargasses. (Dr)
Une délégation ministérielle accompagnée des principaux partenaires au développement que sont, entre autres, l’Onu-Environnement, le Fem, la Convention d’Abidjan, la Bad et la Banque mondiale est allée constater à Assinie le phénomène des sargasses. (Dr)



De la détermination du gouvernement

Le gouvernement ivoirien, soutenu par ses partenaires techniques et financiers, notamment Onu-Environnement, la Convention d’Abidjan, le Fonds pour l’environnement mondial (Fem), le Pnud, la Banque mondiale et la Bad, a bien compris la nécessité de prendre soin de son océan.

En effet, différentes initiatives sont menées telles que l’adoption, en juin 2017, de la loi relative à l’aménagement, la protection et la gestion intégrée du littoral ; la création de plusieurs institutions de formation et de recherche scientifique sur les océans et les zones côtières, la mise en place du plan Pollumar destiné à la lutte contre la pollution marine, l’existence du Programme national de gestion de l’environnement côtier, enfin la mise en œuvre du Projet d’investissement pour la résilience des zones côtières ouest-africaines (Waca-ResIP) financé par la Banque mondiale sur la période 2018-2023.

Mettre fin au règne des sargasses

Une délégation de la tutelle avec à sa tête le ministre Séka Séka, accompagnée des partenaires au développement susmentionnés s’est rendue, hier, sur une plage d’Assinie pour s’enquérir de visu du phénomène de la pollution de l’océan par les sargasses et ses conséquences socio-économiques afin d’y apporter une solution durable.

En effet, depuis quelques années, ces plantes macro déchets flottantes échouent en masse sur la plage chaque année dans la période du mois de mai. Entraînant des conséquences aiguës sur la santé publique, la vie économique des communautés environnantes et du pays entier ainsi que les écosystèmes littoraux.

A en croire le ministre Séka Séka, un programme de gestion des déchets et particulièrement des sargasses a été conçu et sera présenté bientôt en Conseil des ministres pour adoption.



Le 08/06/20 à 18:59
modifié 08/06/20 à 18:59