Bouaké: La brigade anti-drogue de la gendarmerie saisit des produits prohibés

Les  produits prohibés sont estimés à 4,5 tonnes.
Les produits prohibés sont estimés à 4,5 tonnes.
Les produits prohibés sont estimés à 4,5 tonnes.

Bouaké: La brigade anti-drogue de la gendarmerie saisit des produits prohibés

La brigade anti-drogue de Bouaké a fait, le 4 juin, une prise dans le milieu des trafiquants de médicaments pharmaceutiques et de cigarettes prohibés. Selon le lieutenant-colonel Claude Amon Békay, commandant adjoint de la 3e légion de la brigade territoriale de la gendarmerie de Bouaké, c’est grâce à un coup de fil anonyme que l’opération a été menée, aux environs de 9h45mn, au quartier Dar-Es-Salam. Précisément au domicile de Kanté Oury Amadou qui était absent lors de cette descente musclée des fins limiers de ladite brigade. Résultat : « 40 cartons de médicaments de qualité inférieure ainsi que plusieurs cartons de cigarettes saisis. La quantité est évaluée à 4,5 tonnes », a indiqué le lieutenant-colonel. Aussi a-t-il saisi cette occasion pour saluer la franche collaboration de la population. « Nous avons demandé à la population d’être à nos côtés pour qu’ensemble, nous puissions lutter contre ce genre de fléau qui a non seulement des conséquences néfastes sur notre santé, mais aussi sur l’économie nationale », s’est-il réjoui. Quant au suspect, les éléments de la gendarmerie sont à ses trousses afin qu’il puisse répondre de ses actes devant la justice.

Cette opération a été menée sous l’autorité du parquet du tribunal de première instance de Bouaké qui s’est saisie de l’affaire. « Nous sommes venus et nous faisons le constat que la saisie est importante », a déploré Firmin Messou Angbomon, substitut du procureur de la République près le tribunal de première instance de Bouaké. Il s’est offusqué du fait que malgré toutes les sensibilisations, il y ait encore des personnes qui continuent de se livrer à ces trafics. Il a promis que la justice continuera d’être ferme et appliquera la loi dans toute sa rigueur pour décourager les trafiquants.

Charles Kazony