Conditions d’allégement de liberté de Gbagbo: Le collectif des victimes annonce des actions contre la décision ‘’abjecte’’

Diaby Issiaka, président du collectif des victimes de Côte d’Ivoire. (DR)
Diaby Issiaka, président du collectif des victimes de Côte d’Ivoire. (DR)
Diaby Issiaka, président du collectif des victimes de Côte d’Ivoire. (DR)

Conditions d’allégement de liberté de Gbagbo: Le collectif des victimes annonce des actions contre la décision ‘’abjecte’’

Le 01/06/20 à 17:34
modifié 01/06/20 à 17:34
Diaby Issiaka, président du Collectif des victimes de Côte d'Ivoire, n’est pas content de l’assouplissement des mesures de mise en liberté de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé.le lundi 1er juin 2020, lors d’une conférence publique à la mairie de Yopougon, il a accusé la Chambre d’appel de la Cour pénale internationale (Cpi) d’avoir rendu une décision « qui tue une deuxième fois les victimes ». Et de soutenir: « Le collectif des victimes de Côte d’Ivoire perçoit cette décision comme étant, d’une part, de droit dans sa forme et, d’autre part, dilatoire, abjecte et inacceptable ».
Dans cette perspective, il a appelé les victimes à la mobilisation, les jours à venir. Sa structure, a-t-il affirmé, déploiera les moyens d’action légaux conséquents sur le terrain afin de s’opposer « énergiquement à une décision de l’État de Côte d’Ivoire, en sa qualité d’État partie au statut de Rome de la Cpi, d’accueillir Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé sur son sol ».
Diaby Issiaka a, par ailleurs, appelé la juridiction internationale à aller dans le sens de la vérité, de la justice et de la réparation.
Il a aussi déclaré que le collectif des victimes se félicite des actions du procureur et de l’avocat. Il a déclaré que les victimes se joignent à leurs actions pour interpeller la Cpi sur la nécessité de casser la décision d’acquittement de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé et de décider de l’ouverture d’un nouveau procès et devant une nouvelle chambre, aux fins de satisfaire les besoins des victimes. Pour lui, c’est seulement à ce prix que la Cour méritera d’exister et d’agir en Côte d’Ivoire et partout ailleurs dans le monde au profit de l’humanité, pour un monde de justice et de paix.
Le 01/06/20 à 17:34
modifié 01/06/20 à 17:34