33è Journée mondiale sans tabac: Pour les jeunes, Aka Aouélé engage le combat contre l’industrie du tabac

En Côte d’Ivoire, la prévalence du tabagisme chez les jeunes est une triste réalité, selon des statistiques de 2012. (Dr)
En Côte d’Ivoire, la prévalence du tabagisme chez les jeunes est une triste réalité, selon des statistiques de 2012. (Dr)
En Côte d’Ivoire, la prévalence du tabagisme chez les jeunes est une triste réalité, selon des statistiques de 2012. (Dr)

33è Journée mondiale sans tabac: Pour les jeunes, Aka Aouélé engage le combat contre l’industrie du tabac

Le 31/05/20 à 17:32
modifié 31/05/20 à 17:32
« Prévenir les jeunes contre la manipulation de l’industrie du tabac et les empêcher de consommer du tabac et de la nicotine». C’est le thème retenu pour la 33ème Journée mondiale sans tabac, célébrée ce dimanche 31 mai 2020.

A l’instar des autres pays du monde qui sacrifient à cette commémoration, le ministre de la Santé et de l’Hygiène publique ivoirien, Dr Aka Aouélé, n’a pas dérogé à la règle. Dans une déclaration dont Fratmat a eu copie, il a affiché son engagement à arracher les jeunes ivoiriens des griffes de l’industrie du tabac. Qui utilise « divers procédés, notamment des emballages embellis, de nouveaux produits (inhalateurs électroniques, la pipe à eau- Chicha ou naguilé-) pour attirer les jeunes ».

A noter qu’une séance de chicha équivaut à fumer 20 à 30 cigarettes. L’objectif de la campagne subventionnée, selon les explications du ministre, est justement « d’empêcher la consommation précoce de tabac de plus en plus fréquente chez les jeunes, et surtout de mettre à nu l’intérêt grandissant que l’industrie du tabac leur accorde ». Il s’agit tout aussi d’une prise de conscience des risques associés au tabagisme et d’un plaidoyer en faveur des politiques efficaces pour réduire sa consommation, a laissé entendre Dr Aka Aouélé. « Les jeunes représentent pour l’industrie du tabac un marché émergent alors qu’ils sont, en réalité, une population vulnérable pour des produits dont le caractère addictogène n’est plus à prouver », a constaté le premier responsable de la santé. Une vulnérabilité accentuée, selon le ministre Aka Aouélé, dans le contexte actuel de la maladie à Covid-19. Car « les dangers liés au tabagisme font partie des facteurs aggravants de cette maladie », a-t-il rappelé.

En Côte d’Ivoire, la prévalence du tabagisme chez les jeunes est une triste réalité, selon des statistiques de 2012, remis au goût du jour par le ministre. Ces chiffres révèlent « un taux de 6% (pour les jeunes de 15 à 19 ans), 23, 5%(20 à 24 ans), 35, 5%(29 à 35 ans). Toutefois, plusieurs actions de riposte contre cette maladie (Ratification de la Convention cadre de l’Oms de la lutte anti-tabac) ont permis d’enregistrer des chiffres en baisse. Nous notons respectivement, 3,2 %, 13, 2% et 19, 9%

Le 31/05/20 à 17:32
modifié 31/05/20 à 17:32