Alépé/Préservation des aires protégées : La forêt classée de Yaya devient une réserve intégrale

Une forêt, source de vie. (DR)
Une forêt, source de vie. (DR)
Une forêt, source de vie. (DR)

Alépé/Préservation des aires protégées : La forêt classée de Yaya devient une réserve intégrale

Le 28/05/20 à 18:16
modifié 28/05/20 à 18:16
Les opérations ‘’ Épervier’’ et ‘’ Araignée’’ initiées ces trois dernières années par l’Unité de gestion forestière de N’Zodji, de la Société de développement des forêts (Sodefor) d’Alépé, pour traquer les planteurs clandestins qui sont dans les forêts classées de Yaya (23 879 ha), N’To (11975 ha), Hein (10580 ha) et N’Zodji (9725,26 ha), situées dans les départements d’Alépé et Adzopé, ont déjà porté leurs premiers fruits.

En effet, grâce au travail abattu par le capitaine Adou Atron Yves-Roger, chef de cette Unité de gestion et ses hommes, la forêt classée de Yaya a été érigée, depuis le mois de janvier dernier, en forêt très bien conservée et passe donc au rang de Réserve Intégrale.

Le capitaine Adou Atron explique que désormais on n’y trouvera plus de présence humaine et de plantations. Selon lui, tous les planteurs clandestins ont été déguerpis et leurs plantations entièrement détruites. Sa gestion est donc maintenant l’affaire de l’Office ivoirien des parcs et réserves (Oipr).

Rencontré le 27 mai dernier, Adou Atron a saisi cette occasion pour féliciter tous les soldats de la forêt classée qui ont réussi ainsi, au prix de leurs vies, à la sauver. Il rassure que d’autres combats se poursuivront toujours dans les autres forêts classées qui sont sous leur responsabilité.

A titre de rappel, le 11 juin 2019, une délégation de députés de la Commission de la recherche, de la science, de la technologie et de l’environnement était en mission dans cette forêt pour se rendre compte des réalités du secteur forestier ivoirien et surtout la gestion des forêts classées.

Celle-ci avait noté avec satisfaction que la forêt de Yaya était l’une des forêts classées les mieux conservées du pays. Avant cette mission des parlementaires, le 6 février 2019, dix clandestins dont Sorobo Issa, un jeune âgé de 35 ans, recherché depuis 2017 parce qu’il s’adonnait à la vente de forêt, avaient été mis aux arrêts.

Boni Amlaman (Correspondance particulière)


Le 28/05/20 à 18:16
modifié 28/05/20 à 18:16