Lutte contre le Covid-19 : Les populations invitées à ne pas baisser la garde

Le commissaire principal Bleu Charlemagne, porte-parole de la police nationale. (DR)
Le commissaire principal Bleu Charlemagne, porte-parole de la police nationale. (DR)
Le commissaire principal Bleu Charlemagne, porte-parole de la police nationale. (DR)

Lutte contre le Covid-19 : Les populations invitées à ne pas baisser la garde

Le 24/05/20 à 17:43
modifié 24/05/20 à 17:43
Le gouvernement s’inquiète d’un relâchement dans l’observance des mesures barrières contre la pandémie à coronavirus. D’autant plus qu’au dire de Bleu Charlemagne, porte-parole de la police nationale, il a été constaté des attroupements ne respectant pas les mesures de distanciation physique et de port de cache-nez notamment lors des activités relatives à la célébration de l’Aîd-el fitr marquant la fin du jeûne du mois de ramadan et l’ascension pour les chrétiens.

Il s’est exprimé lors du point d’information quotidien sur la maladie au ministère de la Sécurité et de la Protection civile au Plateau. « Il nous a été remonté des attroupements ici et là sans que les mesures barrières soient respectées. La ferveur liée aux récentes décisions de déconfinement progressif, il faut que nous comprenions tous que les résultats encourageants obtenus l’ont été grâce à la discipline observée dans le respect des mesures barrières », a-t-il lancé.

Bleu Charlemagne a précisé que ces « débordements ont été constatés tant à Abidjan qu’à l’intérieur du pays ». Le porte-parole de la police nationale de relayer l’appel aux agents des forces de l’ordre des ministres en charge de la Sécurité et de la Défense, à une plus grande fermeté à l’encontre des contrevenants aux normes établies dans la lutte contre la Covid-19.

Il a salué la décision des imams qui ont choisi de ne pas organiser la prière de l’Aïd dans les zones où le respect des mesures barrières n’était pas garanti. Cette reconnaissance concerne également les responsables des autres confessions religieuses engagés dans la lutte contre la pandémie.

Présentant le point sur la situation sanitaire, Dr Édith Kouassi, conseiller technique du ministre de la Santé et de l’Hygiène publique, a indiqué que les 25 nouveaux cas d’infection confirmés le 23 mai sont issus de 725 échantillons analysés, soit un taux de 3,4 % des prélèvements.

Depuis le début de la crise, ce sont au total 22 960 échantillons qui ont été analysés à ce jour, selon elle. En comptant les 22 nouvelles personnes guéries, ce sont 50,51 % des patients qui sont sortis des soins.

Dr Édith Kouassi a donc réitéré le message de son mandant en direction des populations invitées à se rendre dans les centres de dépistage publics installés et où toutes les prestations sont gratuites ou dans les structures sanitaires privées agrées où les soins sont à la charge de l’usager.


Le 24/05/20 à 17:43
modifié 24/05/20 à 17:43