Projet Akwaba City : L’État réaffirme son soutien à Touré Ahmed Bouah

Touré Ahmed Bouah, promoteur du projet Akwaba City et président directeur général de Sophia SA. (Franck YEO)
Touré Ahmed Bouah, promoteur du projet Akwaba City et président directeur général de Sophia SA. (Franck YEO)
Touré Ahmed Bouah, promoteur du projet Akwaba City et président directeur général de Sophia SA. (Franck YEO)

Projet Akwaba City : L’État réaffirme son soutien à Touré Ahmed Bouah

Le 17/05/20 à 13:00
modifié 17/05/20 à 13:00
Le ministère de la Construction, du logement et de l’urbanisme est monté au créneau à travers un communiqué publié le 13 mai 2020, dans le quotidien gouvernemental Fraternité Matin, pour mettre un terme à ce qui convient d’appeler la « guerre » entre le chef du village d’Ebimpé, Kouachy Alfred et Touré Ahmed Bouah, promoteur du projet Akwaba city sur l’axe Abobo-Anyama et président directeur général de Sophia S.A.

En effet, le chef de village d’Ebimpé ne reconnait pas le fait qu'un seul individu ait bénéficié une superficie de 7000 hectares, sans qu'il ne soit informé des tenants et aboutissants dudit projet. En revanche, le promoteur, aidé des propriétaires terriens brandit les arrêtés de concessions et autres conventions signées par l'Etat de Côte d'Ivoire, lui donnant quitus de mener cette opération, dont l'objectif premier est l’aménagement foncier.

« Régulièrement interpellé sur le sujet, le ministère de la Construction, du Logement et de l'Urbanisme note qu'il a marqué son accord de principe pour la réalisation d'un projet de pôle urbain dans la zone Nord d'Abidjan (Anyama) porté par la société Sophia S.A et à son promoteur Touré Ahmed Bouah », a clarifié le ministère, précisant « qu'en 2016, précisément le 22 décembre, l'Etat de Côte d'Ivoire, a signé une autre convention avec la société Sophia S.A, conformément aux dispositions de la loi N°97-524 du 4 septembre 1997, portant création d'une concession d'aménagement foncier. Quelques mois plus tard, le 25 juillet 2019 » tous les arrêtés ont été signés.

A en croire le ministère, il s’agit de de l'arrêté N° 19-00005/Mclu/Dguf/Du/Sdpu portant constitution d'une réserve foncière d'une superficie de 7216 hectares, 88 ares 90 ca, située dans la Zone d'aménagement différée (Zad), à Anyama par la société Sophia SA, de l'arrêté N° 19-00002/Mclu/Dguf/Du/Sdpu portant autorisation d'aménagement de 6154 hectares dans la Zad sise à Akoupé-Zeudji (Anyama), d'un arrêté N°19-00003/Mclu/Dguf/Du/Sdpu portant autorisation d'aménagement d'une parcelle de 433 hectares dans la zone d'aménagement différée, sise à Anyama-Adjamé et de l'arrêté N°19-0004/Mclu/Dguf/Du/Sdpu portant autorisation d'aménagement d'une parcelle de 629 hectares sise à Ahouabo (Anyama) dans la Zone d'aménagement différée.

« Ces différents actes font suite à une série de protocoles d'accords signés par le promoteur et les communautés villageoises, qui définissent les modalités de dédommagement des détenteurs de droits coutumiers des zones géographiques concernées », précise le document. Bien plus, il souligne que ces actes signés en faveur de la société Sophia SA, ont pour but de permettre à l'opérateur d'engager les démarches en vue de la mobilisation des ressources financières nécessaires à la réalisation du projet. « Le ministère de la Construction, du Logement et de l'Urbanisme, tient à rassurer les populations que toutes les dispositions seront prises pour la protection de leurs droits dans le cadre de la réalisation de ce projet destiné à permettre un développement urbain plus cohérent de l'agglomération d'Abidjan », a conclu le communiqué, annonçant la création dans les semaines à venir, d'un comité tripartite de supervision du projet.

Rappelons que lors d’une conférence de presse, le samedi 8 mai 2020, à Ebimpé, Affa Dominique, propriétaire terrien et porte-parole de ses pairs a indiqué que la somme de 822 millions de Fcfa leur avait été payée au titre de dédommagement. « ’Nous ne sommes pas obligés de dire à la chefferie que nous avons perçu cette somme. C’est notre droit. C’est nous qui avons cédé nos terres à la société Sophia S.A et à son promoteur. Nous l’accompagnerons jusqu’à la bonne exécution de ce projet’’, avait tranché Affa Dominique

Le 17/05/20 à 13:00
modifié 17/05/20 à 13:00