Cissé Lossegni (président du Racing club); “ Nous méritons le titre de champion ”






Cissé Lossegni, président du Rca. (photos : D.R)
Cissé Lossegni, président du Rca. (photos : D.R)
Cissé Lossegni, président du Rca. (photos : D.R)

Cissé Lossegni (président du Racing club); “ Nous méritons le titre de champion ”

Le 15/05/20 à 18:47
modifié 15/05/20 à 18:47
Le Racing sera-t-il prêt dans la perspective d’une reprise de la Ligue1 ?Toutes les équipes se préparent tant bien que mal, même si les conditions ne sont pas réunies. Un entraînement individuel ne peut pas remplacer un entraînement collectif, le football étant un sport collectif. On ne peut pas dire aujourd’hui, qu’une équipe est totalement prête à reprendre la compétition. Le dire ne serait pas correct. Après deux mois d’arrêt, il faut au moins un mois et demi de préparation pour pouvoir atteindre le bon niveau.

Vous pourriez être champion en cas de suspension définitive du championnat. Pensez-vous à cette éventualité ?Depuis le début de l’année, nous avons toujours déclaré que notre principal objectif n’était pas d’être champion de Côte d’Ivoire, mais de poursuivre la politique générale du club et permettre à nos jeunes de continuer de s’aguerrir pour les compétitions à venir. Maintenant, si le titre arrive, nous n’allons pas cracher là-dessus.

Ce titre sera-t-il mérité pour le Rca avec six matches encore à disputer ?En France, le Psg n’a-t-il pas célébré son titre bien que la saison ne soit pas allée à son terme ? Pareil en Rd Congo avec le Tp Mazembé et en Guinée pour le Horoya. Face à une situation extrême, il faut prendre des mesures extrêmes. J’entends des gens dire que si on arrête le championnat, cela arrangerait le Rca. Mais il n’y a pas que nous que cela arrange. Nous avons démarré la compétition en même temps que toutes les autres équipes. Nous sommes devant parce que nous l’avons mérité. Ce n’est donc pas un cadeau qu’on nous fait, on l’a mérité. Parlant de mérite sportif, ce serait logique qu’on soit champion de Côte d’Ivoire.

En tant que leader, vous serez l’équipe à abattre en cas de reprise. Êtes-vous préparé à cela ?La reprise ne dépend pas des acteurs du football, mais de l’État de Côte d’Ivoire. Il prendra les mesures qui s’imposent face à la crise sanitaire. Le ministre des Sports a d’ailleurs fait un communiqué dans ce sens pour suspendre toutes les compétitions. La crise sanitaire n’est pas encore terminée. Tous les jours, il y a des contaminations. Quand on fait un petit sondage, une reprise de la compétition serait un peu compliquée. Nous devons avoir, en principe, une réunion avec les responsables de la Fédération pour débattre de la question.

Que pensez-vous d’une reprise avec des matches rapprochés pour boucler la saison ?Si on procède ainsi, on va blesser les joueurs parce qu’après deux mois d’arrêt, la machine est carrément rouillée. Il faut la remettre sur les rails. Des matches rapprochés risquent de tuer la carrière des footballeurs. Je ne suis donc pas pour cette formule.

Avez-vous gardé le contact avec vos joueurs dans cette période ?Tout club organisé se doit de suivre ses joueurs. Nous avons un kiné qui suit les athlètes de façon individuelle. Chaque joueur a un programme individuel pour entretenir la forme. Mais cela ne peut remplacer un travail collectif. Ce n’est également pas facile de les suivre, étant donné que nous ne sommes pas dans une enceinte.

Le 15/05/20 à 18:47
modifié 15/05/20 à 18:47