Ahyée Elvis (ancien international junior) : « Le Stella Club doit revenir à ses fondamentaux »

Ahyée Elvis, ancien international junior. (DR)
Ahyée Elvis, ancien international junior. (DR)
Ahyée Elvis, ancien international junior. (DR)

Ahyée Elvis (ancien international junior) : « Le Stella Club doit revenir à ses fondamentaux »

L’ancien joueur de Songdal de Norvège parle de son retour au Stella club qui l’a formé et révélé.
Que devient Ahyée Elvis, après sa carrière professionnelle ?

Je suis à Abidjan depuis 2014. Après ma carrière professionnelle, je suis revenu à la maison pour jouer avec le Stella. Malheureusement je me suis blessé et je n’ai pas pu jouer lors de la saison 2014-2015. C’est la même année où le Stella est descendue en 2e division. Deux ans après, j’ai exercé en tant qu’entraîneur adjoint aux côtés de Koné Yaya jusqu’à son départ. J’ai poursuivi cette expérience. Mais je me suis mis à l’écart lorsque Rigo Gervais est arrivé. Le président m’a ensuite demandé de venir gérer le centre de formation du Stella. Et je m'attelle à cette tâche jusqu’à présent.

Avez-vous choisi le métier d’entraîneur pour votre reconversion ?

Bien sûr. Cela fait partie de la vie du footballeur, c’est toujours les mêmes sensations de victoire et de défaite. Aujourd’hui le plus important, c’est de transmettre notre savoir aux plus jeunes. C’est le cas avec certains joueurs à l’Asec d’Abidjan. Il y a beaucoup d’anciens qui se sont tournés vers la formation afin que les jeunes frères qui rêvent de devenir des professionnels profitent de leur expérience.

Avez-vous les diplômes requis pour le métier d’entraîneur ?

Malheureusement pas encore. La fédération devait lancer le concours bien avant le confinement, mais cela n’a pas eu lieu. J’ai échangé avec Koné Tiégbé, le Dtn qui a été mon formateur et entraîneur en équipe nationale juniors. Mais compte tenu de la situation sanitaire tout a été arrêté. En tout cas j’y songe.

Quel regard portez-vous sur le Stella aujourd’hui ?

Le Stella est le seul club dans lequel j’ai évolué à Abidjan avant d’embrasser la carrière professionnelle. Le club est en 2e division et se bat pour retrouver l’élite. Je pense que cette année sera la bonne parce que nous sommes dans une bonne position. Si tout se passe comme prévu, nous allons remonter dans l’élite.

Qu’est-ce qui a fondamentalement changé entre le Stella de votre époque et le Stella d’aujourd’hui ?

Pas grande chose. Le Stella a toujours gardé l’esprit de famille. Il y a toujours la même vision de vouloir aller de l’avant. Cependant la gestion d’un club n’est pas chose facile. Il y a eu des moments de flottement où nous nous sommes retrouvés avec des joueurs moins bons. J’ai eu la chance d’évoluer à l’époque dans un Stella où il y avait des joueurs issus du centre de formation de haut niveau que le vieux Wollé Basile a crée au Stella. C’est le cas des footballeurs tels que Arthur Kocou Valérie, Barry Kader, Gosso Gosso et autres. Nous avions une équipe vraiment intéressante.

Que faut-il au Stella pour rebondir ?

Il faut que le Stella reprenne sérieusement la formation pour avoir une équipe forte. Le Stella qu’on a connu à l’époque, c’était d’abord le centre de formation. Aujourd’hui, le Stella n’est pas présent dans les différentes sélections nationales. Il faut reprendre notre place de meilleur club formateur sur le plan national et au niveau des compétitions des jeunes. Cela permettra à l'équipe de remonter et de jouer les premiers rôles dans le championnat. La base c’est la formation. S’il y a une bonne formation, il n’y a pas de raison que le Stella ne revienne pas au premier plan.