La Banque mondiale appuie les districts sanitaires avec 10 véhicules

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La Banque mondiale appuie les districts sanitaires avec 10 véhicules

Le 13/05/20 à 18:42
modifié 13/05/20 à 18:42
Dans le cadre de la riposte au coronavirus, la Banque mondiale a apporté un appui technique au ministère de la Santé et de l’hygiène publique (Mshp). Ce don composé de 10 véhicules, d’une valeur globale de 190 millions de Fcfa, est destiné à renforcer les interventions des districts sanitaires.

Le ministre de la santé, Dr Aka Aouélé, a réceptionné le 13 mai ces dix véhicules au Plateau.

Au nom de la Banque mondiale, Clovis Konan, coordonnateur de l’unité de coordination du projet santé Banque mondiale, a rappelé que ce geste s’inscrit dans le cadre de la riposte à la pandémie liée au Covid-19.

« Ces véhicules sont mis à la disposition du ministre de la Santé et de l'Hygiène publique pour la coordination de la lutte. Dans l’exécution de celui-ci, ces véhicules ont été acquis pour appuyer, renforcer les équipes d’interventions rapides », a-t-il précisé.

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Le financement global de l’institution bancaire dans cette crise est de 75 millions de dollars, environ 43 milliards de F Cfa, a-t-il noté.

Le premier responsable de la santé, en retour, s’est dit heureux pour cette mobilisation des institutions internationales partenaires, personnes de bonne volonté et des opérateurs économiques, depuis l’appel à solidarité du Président de la République.

« La Banque mondiale apporte un appui important. Ces 10 véhicules mis à la disposition de la Direction des Infrastructures, de l'équipement et de la maintenance viennent appuyer les actions du gouvernement. Lors du dernier Conseil national de sécurité, le Président de la République avait donné des instructions pour que 50 véhicules soient trouvés avant la fin de ce mois », a comptabilisé Aka Aouélé.

Interrogé sur les statistiques en hausse des cas de contamination au Covid-19, selon le bilan de mardi, le premier responsable de la santé a fait la lumière sur la situation.
Selon lui, « c’est incontestablement l’adhésion des populations aux stratégies de dépistage », qui justifie ce constat. Il s’agit de rompre la chaîne de contamination, en multipliant les sites de dépistages volontaires. Ces résultats démontrent que la stratégie de riposte du gouvernement est bonne, s’est-il réjoui.


Le 13/05/20 à 18:42
modifié 13/05/20 à 18:42