Le processus de recensement électoral, lui, nous permet de disposer de notre carte d’électeur. Il est lancé par la Commission électorale indépendante. Et jusqu’à présent, aucun projet émanant de la Cei n’a été transmis au gouvernement pour lancer le processus d’enrôlement électoral. »

Dans notre édition de samedi, Etienne Aboua a mis l’accent sur la différence fondamentale entre l’enrôlement pour l’établissement de la carte nationale d’identité et le recensement électoral.

Lors du passage au journal de 20h, samedi, du ministre de l’Administration du territoire et de la décentralisation, notre consœur Marie-Laure N’Goran lui a demandé de revenir sur l’amalgame fait avec le recensement électoral. Sidiki Diakité était un peu agacé de la confusion sciemment entretenue par certaines personnes sur deux opérations nettement différentes.

Deux opérations que les Ivoiriens connaissent parfaitement bien. Ils se sont déjà fait établir des Cni et ont aussi participé à des enrôlements en vue d’élections générales. D’où vient-il alors qu’il y ait encore confusion ?

En fait, il s’agit plutôt de la mauvaise foi des personnes qui veulent à tout prix saboter la production de la carte nationale d’identité. Les personnes véhiculant des messages de boycott sont généralement assez connues pour circuler sans pièce d’identité.

Elles ne vont jamais à un guichet de banque. Celles qui y vont sont reçues à des guichets spéciaux et se servent de leurs passeports.

Elles n’empruntent jamais de cars, ne circulent pas dans des endroits où, souvent, la police effectue des contrôles de routine relativement à l’identité des passants.

Parmi celles qui veulent boycotter, certaines se sont...déjà fait enrôler. En cachette .

B. Mathieu