Guinée: Après le président de la CENI, le secrétaire général du gouvernement emporté par le coronavirus

Le ministre secrétaire général du gouvernement emporté par le Covid-19
Le ministre secrétaire général du gouvernement emporté par le Covid-19
Le ministre secrétaire général du gouvernement emporté par le Covid-19

Guinée: Après le président de la CENI, le secrétaire général du gouvernement emporté par le coronavirus

Le 19/04/20 à 19:02
modifié 19/04/20 à 19:51
Le ministre secrétaire général du gouvernement Sékou Kourouma, membre fondateur du parti présidentiel, est décédé samedi 18 avril à Conakry, a précisé dimanche la présidence guinéenne dans un communiqué distinct, qui ne précise pas l'âge du défunt.

« Plusieurs hauts cadres de l'Etat (sont décédés) des suites de complications liées à la Covid-19 », a indiqué le gouvernement dans son communiqué. Avant Kourouma, au moins deux autres responsables sont décédés de la Covid-19, selon le gouvernement, citant le président de la Commission électorale Salif Kébé et le commissaire Victor Traoré, un ancien directeur d'Interpol en Guinée, rapporte l'AFP.

Samedi, le président Alpha Condé annonçait le décès de son proche collaborateurs, en présentant ses condoléances officielles à sa famille. Vendredi, le chef d'Etat avait annoncé le décès de Me Salif Kébé, président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), emporté lui aussi par la maladie à coronavirus.

«J’ai la profonde douleur d’annoncer le décès de Sékou KOUROUMA, Ministre Secrétaire Général du Gouvernement. Décès survenu le samedi 18 avril 2020 à Conakry. La Guinée perd un grand commis de l’État. Mes condoléances les plus attristées à sa famille et au peuple de Guinée », a annoncé Alpha Condé.

La Guinée a officiellement déclaré 518 cas de coronavirus. Cinq personnes sont décédées des suites de la maladie, a appris l'AFP ce dimanche 19 avril auprès de l'Agence nationale de la sécurité sanitaire, l'organe officiel de gestion de l'épidémie.

Entre 2013 et 2016, le pays avait été sévèrement éprouvé par la fièvre hémorragique due au virus Ebola, qui y avait tué quelque 2 500 personnes.

LA TRIBUNE D'AFRIQUE

Le 19/04/20 à 19:02
modifié 19/04/20 à 19:51