Lutte contre le coronavirus : Le maire de Bin-Houyé met en mission la jeunesse contre la maladie

Le maire André Narcisse Meman (en tee-shirt jaune) exhorte les populations au strict respect des mesures barrières. (DR)
Le maire André Narcisse Meman (en tee-shirt jaune) exhorte les populations au strict respect des mesures barrières. (DR)
Le maire André Narcisse Meman (en tee-shirt jaune) exhorte les populations au strict respect des mesures barrières. (DR)

Lutte contre le coronavirus : Le maire de Bin-Houyé met en mission la jeunesse contre la maladie

Le 13/04/20 à 18:46
modifié 13/04/20 à 18:46
Après des échanges avec les chefs traditionnels, chefs de communautés, chefs religieux et le corps médical, le maire de Bin-Houyé, André Narcisse Meman, a rencontré le 11 avril 2020, les jeunes de sa commune pour les mettre en mission dans le cadre de la lutte contre la pandémie du Covid-19.

Le maire a profité de l’occasion pour inviter les jeunes à prendre conscience de la dangerosité de cette maladie. C’est pourquoi il les a appelés au respect des mesures barrières et à être des acteurs de la sensibilisation auprès de leurs parents, dans les villages et quartiers de Bin-Houyé. Un temps d’antenne journalier leur sera accordé à cet effet à la radio locale, sur instruction du maire.

« Vous représentez la force vive de notre commune, la frange la plus importante et la plus dynamique de la population. (...) Votre rôle est essentiel en matière de sensibilisation », a interpellé le maire Narcisse Meman, arguant qu’il y va de la santé et de la survie de la collectivité. Il a fait remarquer que cette maladie n’est pas loin, surtout qu’un cas a été détecté à Toulepleu, à seulement 27 Km de Bin-Houyé.

Quant au médecin-chef du centre de santé de Bin-Houyé, Dr Touré Aboubacar, il a également appelé les jeunes de la commune à se mobiliser contre le coronavirus. Il a révélé que des dispositions ont été prises pour mettre en quarantaine, dans tous les villages de la sous-préfecture, toutes les personnes qui n’étaient pas résidentes permanentes et qui sont rentrées d’Abidjan, épicentre de la maladie, pour se mettre à l’abri du coronavirus. Ces personnes seront placées sous surveillance pendant une période de quinze jours au terme de laquelle elles pourront vaquer à leurs occupations si elles ne présentent aucun signe du Covid-19.

« Si les jeunes ne collaborent pas, s’ils ne comprennent pas le bien-fondé de cette mise en quarantaine qui fait l’objet de malentendu dans les villages, les risques que la population soit contaminée par des cas venant d’Abidjan sont énormes », a prévenu le médecin-chef. Il met par ailleurs en garde contre les fake-news, surtout en ce qui concerne les vaccins, qui pourraient faire plus de mal que le coronavirus.

Aux différents groupes qu’il a rencontrés, André Narcisse Meman a fait des dons en vivres, en non vivres et en numéraire au nom du conseil municipal. Les jeunes de Bin-Houyé et de Goulaleu ont ainsi reçu une tonne de riz, des cartons de gel hydro-alcoolique, du matériel sanitaire et une dotation en carburant pour les motos afin de sillonner les villages et quartiers.


Le 13/04/20 à 18:46
modifié 13/04/20 à 18:46