Lutte contre le coronavirus : Chacun a sa partition à jouer

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Lutte contre le coronavirus : Chacun a sa partition à jouer

Le 31/03/20 à 10:27
modifié 31/03/20 à 10:27
Quand le virus a commencé en Chine, les Occidentaux ont considéré que le pouvoir communiste dont ils n’ont jamais chanté les louanges, et en qui ils ont rarement fait confiance, mentait. Quand il a confiné Wuhan, certains ont protesté et même parlé d’atteinte aux droits humains.

Les Européens ont fini par organiser des vols spéciaux pour aller chercher leurs ressortissants. Il faut le dire, même s’ils ne l’avaient pas voulu, l’opinion les aurait critiqués sévèrement. Ils ont donc opté pour le rapatriement de ces ressortissants qui, naturellement, leur ont envoyé le virus.

Quand en France, Italie, etc., les gouvernements ont finalement réalisé que les Chinois avaient raison, les populations qui, elles aussi, ne croyaient pas en leurs autorités ont commencé à chercher les virgules mal placées dans les discours, les errements et ont passé leur temps à accabler les pouvoirs publics. Un moment donné, chaque ministre ne se demandait pas ce qu’il doit faire pour être utile mais ''qu’est-ce que je ne dois pas dire pour éviter qu’on me tombe dessus’’.

La suite, on la connaît. Les grandes villes occidentales sont à terre. Chez nous idem. On cherche les accents qui manquent à une phrase, on passe en boucle ce qui apparaît comme une gaffe du gouvernement. On relaie des bouts de phrase (retravaillés à dessein pour nuire) d’Anne Ouloto, on crée des scénarios baptisés Assinie alors que le mal gagne du terrain.

Chacun de nous a sa part à jouer dans la sensibilisation. Les palabres politiques, on les fera après.


Le 31/03/20 à 10:27
modifié 31/03/20 à 10:27