Crise sanitaire/Fermeture des écoles: Les promoteurs de l’enseignement privé appellent l’Etat à l'aide

Bengali Fofana a, au nom de ses pairs, plaidé pour le paiement des créances dues par l'Etat aux établissements privés. (DR)
Bengali Fofana a, au nom de ses pairs, plaidé pour le paiement des créances dues par l'Etat aux établissements privés. (DR)
Bengali Fofana a, au nom de ses pairs, plaidé pour le paiement des créances dues par l'Etat aux établissements privés. (DR)

Crise sanitaire/Fermeture des écoles: Les promoteurs de l’enseignement privé appellent l’Etat à l'aide

Le 25/03/20 à 18:26
modifié 25/03/20 à 18:26
La Coordination des associations des fondateurs d’écoles privées confessionnelles et laïques de Côte d’Ivoire est fortement préoccupée par la précarité financière qui frappe son secteur d’activité à cause de la mesure de fermeture des établissements suite à la propagation du coronavirus.

Dans une déclaration signée des présidents des structures parties prenantes, notamment le Réseau des écoles confessionnelles (Rec), la Fédération nationale des établissements d’enseignement privés et formation de Côte d’Ivoire (Feneplaci), l’Association nationale des établissements scolaires privés laïcs de Côte-d'Ivoire (Anesplaci), l'Union patronale syndicale des écoles privées de Côte d'Ivoire (Upsepci) et la Fédération des établissements privés pour la performance de l'école en Côte d'Ivoire (Feppeci), et lue par le vice-président, Bangali Fofana, l’organisation a appelé le gouvernement ivoirien à prendre des mesures d’urgence pour donner une chance de survie aux animateurs de l’enseignement privé en Côte d’Ivoire, dont le nombre dépasse 50 000 (enseignants, encadreurs, administratifs et fondateurs).

« Nous souhaitons un apurement diligent des impayés du budget 2019. A savoir, les restes à payer de 55 milliards de FCfa dont les mandats sont déjà au Trésor et la rallonge de 2,8 milliards de FCfa représentant la 2e tranche des frais d’écolage (2018-2019) de 24 établissements secondaires non pris en compte pour insuffisance de budget en 2019 », a fortement plaidé Bengali Fofana.

Deux trimestres ont déjà été bouclés depuis la rentrée scolaire du 9 septembre 2019. Selon les termes contractuels de la convention qui lie l’enseignement privé à l’État de Côte d’Ivoire, la première tranche des frais de scolarité à la charge de l’État doit être payée le 30 mars 2020, soit 34, 2 milliards de FCfa. « Le paiement de cette avance soulagerait grandement nos établissements », a soutenu le président de la Feneplaci.

Il a souligné que le paiement des créances exigibles qui s’élèvent globalement à 92 milliards de FCcfa permettrait aux bénéficiaires, à l’instar des autres couches professionnelles, de faire aussi des provisions dans cette période de crise sanitaire aiguë où il est fortement conseillé de limiter les déplacements.


Le 25/03/20 à 18:26
modifié 25/03/20 à 18:26