Championnats suspendus, compétitions reportées, le football est frappé durement par les effets de la pandémie du coronavirus qui sévit sur toute la planète. Une situation inédite que l’instance du football mondiale veut gérer au mieux, avec des changements envisagés dès la fin de cette crise sanitaire. Gianni Infantino, le président de la Fifa analyse plusieurs pistes pour réaménager le calendrier une fois la quarantaine levée. Avec la santé des joueurs comme priorité absolue.

« Les dirigeants doivent se préparer au meilleur mais aussi au pire. Il ne faut pas paniquer, mais il faut le dire clairement : nous recommencerons à jouer quand nous ne mettrons en danger la santé de personne », a-t-il déclaré dans un entretien avec la presse italienne.

Pour le président de la Fifa, cette situation est plus que jamais l’occasion pour revoir sa stratégie globale. « Nous ne savons pas quand tout reviendra à la normale, mais regardons les opportunités. Nous pouvons peut-être réformer le football mondial en prenant du recul », souligne-t-il. Il préconise pour ce faire, différents formats. A savoir, moins de compétitions mais plus intéressantes avec moins d’équipes, mais avec un meilleur équilibre. « Moins de matches pour protéger la santé des joueurs, mais des rencontres plus compétitives », explique-t-il. Pour Gianni Infantino, pas question pour autant de supprimer la nouvelle version de la Coupe du monde des clubs, initialement prévue en juin 2021.

« Nous devrons décaler le Mondial des clubs, assure-t-il. On décidera bientôt si la première édition de la nouvelle formule se déroulera en 2021, 2022 ou au maximum 2023. Il ne faut pas oublier que la Coupe du monde des clubs et la Coupe du monde sont l’unique source de revenus pour la majorité des fédérations. Sans elles, dans plus d’une centaine de pays, il n’y aurait pas de championnats, de secteurs jeunes, de football féminin, de terrains », a-t-il ajouté.