Protection des infrastructures: Le gouvernement sensibilise les populations de Bouaké

Cette voie qui vient d'être bitumée entre Dar-Es-Salam et Tollakouadiokro doit-être appropriée par les populations afin quelle soit pérenne
Cette voie qui vient d'être bitumée entre Dar-Es-Salam et Tollakouadiokro doit-être appropriée par les populations afin quelle soit pérenne
Cette voie qui vient d'être bitumée entre Dar-Es-Salam et Tollakouadiokro doit-être appropriée par les populations afin quelle soit pérenne

Protection des infrastructures: Le gouvernement sensibilise les populations de Bouaké

Le Projet d’infrastructures pour le développement urbain et la compétitivité des agglomérations secondaires (Piducas) a organisé, mardi dernier, à la salle de mariage de la mairie de Bouaké un atelier d’information et de vulgarisation du contenu du manuel de l’engagement citoyen.
La rencontre a été présidée par Ankoun Kouadjo, secrétaire général de la préfecture de Bouaké, représentant Tuo Fozié, préfet de la région et préfet du département Bouaké, qui avait à ses côtés Nicolas Djibo, maire de la commune.
Expliquant l’engagement citoyen, Ettien Brou, spécialiste en développement social au Piducas, a révélé que pour une mise en œuvre du projet et pour favoriser l’atteinte optimale des objectifs poursuivis, la cellule de coordination du Piducas a tenu à renforcer sa collaboration avec les communautés locales et les organisations de la société civile.
Aussi, dira t-il, pour obtenir les résultats escomptés, la cellule a jugé utile d’élaborer un manuel de procédure pour un engagement citoyen du projet. « C’est dans cette dynamique que s’est inscrit la rencontre d’information, de consultation et de vulgarisation du contenu du manuel de l’engagement citoyen auprès des parties prenantes. Un engagement qui se traduit par des actions basées sur la participation, l’inclusion, le bénévolat et le volontariat », a-t-il précisé.
Si l’on en croit, Ettien Brou, l’objectif de l’atelier a été d’instaurer ce dialogue et cette communication qui a eu lieu entre les acteurs du projet et les populations locales de façon à comprendre et prendre en compte les opinions et préoccupations de celles-ci. « Par ces échanges, nous voulons engager et responsabiliser les populations durant les projets d’infrastructures que le Piducas met en œuvre à Bouaké. Cela sous-entend qu’après le départ du Piducas qui est le coordinateur des projets, il faudrait qu’il y ait une relève qui doit-être assurée par les populations elles-mêmes de telle sorte que ces projets qui ont été réalisées à grand frais puissent-être pérennisés sur le long terme », a-t-il souligné.
Prenant la parole en clôture de cet atelier, Ankoun Kouadjo a exhorté les populations à se les approprier pour que ces projets aient une durée de vie qui profite à plusieurs générations.
Il faut dire que Bouaké est en chantier. On l'aperçoit à travers le bitumage de la route de Tolakouadiokro, la construction de l’hôtel de ville (Ex-Palais du carnaval), la réalisation des espaces verts, la réhabilitation du marché de gros, sans oublier le plus grand de ces projets qui est la réhabilitation de la Rn3 (Route nationale 3) dont les travaux vont être lancés bientôt pour durer 24 mois.