Police de proximité: Les populations de Port-Bouët invitées à s’impliquer dans la lutte contre l’insécurité dans la commune

Cette rencontre a permis à la police de se faire une idée de la situation sécuritaire à Port-Bouët. (DR)
Cette rencontre a permis à la police de se faire une idée de la situation sécuritaire à Port-Bouët. (DR)
Cette rencontre a permis à la police de se faire une idée de la situation sécuritaire à Port-Bouët. (DR)

Police de proximité: Les populations de Port-Bouët invitées à s’impliquer dans la lutte contre l’insécurité dans la commune

Le 18/03/20 à 15:43
modifié 18/03/20 à 15:43
Une rencontre d’échanges a été organisée le mardi 17 mars, à la mairie de Port-Bouët, à l’initiative du ministère de la Sécurité et de la Protection civile.
La sécurité des populations de la commune de Port-Bouët était au menu d’une rencontre d’échanges organisée le mardi 17 mars, entre les forces de sécurité et la population de cette commune. La rencontre qui s’est tenue à la salle de mariage de la mairie de Port-Bouët, a enregistré la participation des autorités politiques, coutumières, religieuses, les présidents de comité de gestion des quartiers, les conseillers municipaux de la commune, avec à leur tête, le maire, Dr. Sylvestre Emmou.

Les forces de l’ordre étaient, quant à elles, représentées par le Préfet de police d’Abidjan, le Commissaire divisionnaire major, Dosso Siaka, le Colonel Koné Sounan, commandant la 1ère légion de gendarmerie mobile, commandant de la caserne d’Agban, Dr. Kama Tapé Bérenger, représentant de l’Ambassade des Etats-Unis auprès du ministre de la Sécurité et de la Protection civile.

A l’occasion, le Préfet de police d’Abidjan a indiqué que cette rencontre avait pour objectif de créer un cadre de rapprochement et de collaboration entre les forces de l’ordre et la population de Port-Bouët, pour plus d’efficacité dans la lutte contre l’insécurité dans la commune.

« Nous sommes venus toucher de plus près vos problèmes de sécurité. La police de proximité que nous faisons consiste à venir rencontrer les populations et assurer la sécurité avec elle. La police ne peut pas juguler les problèmes de sécurité sans le soutien, l’appui, l’accord de la population », a-t-il lancé. Avant d’ajouter : « La population doit participer à sa propre sécurité. Si elle accepte de nous aider, nous pourrons régler plus facilement les problèmes de sécurité à Port-Bouët. C’est vous qui savez où se trouvent les fumoirs. Notre objectif, c’est de détruire les fumoirs. »

La rencontre s'est achevée par une photo de famille des participants. (DR)
La rencontre s'est achevée par une photo de famille des participants. (DR)



Le Colonel de gendarmerie Koné Sounan a, pour sa part, indiqué que cette rencontre a pour but d’implémenter la police de proximité. « Nous sommes ici pour faire bouger les lignes. Il faut que nous trouvions un cadre d’échanges et que nous nous rencontrions souvent. N’ayez pas peur de dénoncer les délinquants. »

Dans le même sens, Dr. Kama Tapé Bérenger a demandé aux populations de prévenir le mal. « Il faut prévenir pour éviter que les criminels agissent. Aucun quartier de Port-Bouët ne doit échapper au contrôle de la police. Aidez-les à connaître tous les quartiers de la commune », a-t-il exhorté.

Quant au maire Dr Sylvestre Emmou, il a exposé la situation sécuritaire de la commune aux autorités policières. « La commune de Port-Bouët est confrontée à un réel problème d’insécurité. Il y a beaucoup de malfaiteurs, de fumoirs ici. La drogue est un véritable fléau à Port-Bouët. C’est une commune où les stupéfiants circulent véritablement », a-t-il souligné.

Les populations ont promis pour leur part, de collaborer avec la police.



Le 18/03/20 à 15:43
modifié 18/03/20 à 15:43