Coronavirus : Les établissements scolaires sont restés fermés ce mardi 17 mars

Les autorités ivoiriennes viennent de prendre de nouvelles mesures en vue de protéger et sauver les populations. (DR)
Les autorités ivoiriennes viennent de prendre de nouvelles mesures en vue de protéger et sauver les populations. (DR)
Les autorités ivoiriennes viennent de prendre de nouvelles mesures en vue de protéger et sauver les populations. (DR)

Coronavirus : Les établissements scolaires sont restés fermés ce mardi 17 mars

Le 17/03/20 à 11:59
modifié 17/03/20 à 11:59
Les établissements préscolaires, scolaires et universitaires du pays sont restés fermés ce mardi 17 mars. L'information du gouvernement donnée le lundi 16 mars, dans la soirée, à la télévision nationale par le Secrétaire général de la Présidence, Patrick Achi, a été largement suivie par les acteurs du secteur de l’éducation. Notamment les élèves, les enseignants et le personnel d’encadrement.

A l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody par exemple, la composition des Licences 3 Communication en cours depuis quelques jours, a été suspendue.

Dans la ville, les élèves qui par ignorance ou par « doute » se sont rendus dans leurs établissements, se sont vite rendus compte de l’effectivité de la mesure gouvernementale sur le terrain. Ils ont regagné aussitôt leur domicile respectif.

Il est temps que chacun joue sa partition pour freiner l’avancée du coronavirus en Côte d’Ivoire. (DR)
Il est temps que chacun joue sa partition pour freiner l’avancée du coronavirus en Côte d’Ivoire. (DR)



En revanche, la mesure qui n’est pas encore totalement suivie sur le terrain, c’est le port de cache-nez. Seules quelques personnes se sont déjà soumises à cette mesure. Et pourtant, elle n’est pas moins utile.

Autre mesure qui est difficile à mettre en pratique, c’est celle qui consiste à éviter les rassemblements et les contacts physiques entre les individus. L’on a pu constater ce matin, dans les gares, les arrêts de bus, les « gbakas », les bus, les marchés, que cette mesure est pratiquement impossible à appliquer. Nous avons aperçu des bus bourrés, des « gbakas » de 18 places, des minicars de 32 places chargés. Dans les marchés, clients et vendeurs étaient physiquement en contact.

Certes, les uns et les autres font beaucoup d’efforts pour mettre fin à certaines habitudes telles que « se serrer les mains », mais beaucoup sont ceux qui se surprennent en train de le faire. Juste par habitude.

Un autre point sur lequel il va falloir axer la sensibilisation, c’est celui qui consiste à tousser dans le creux du coude. En effet, beaucoup de personnes continuent d’éternuer ou de tousser soit dans leur paume ou sans protection.



Le 17/03/20 à 11:59
modifié 17/03/20 à 11:59