Mes vérités : Une nouvelle page se tourne en Côte d'Ivoire

Abidjan
Abidjan
Abidjan

Mes vérités : Une nouvelle page se tourne en Côte d'Ivoire

Le 15/03/20 à 08:48
modifié 15/03/20 à 08:48
Après quelques semaines d’absence pour congé annuel, nous reprenons notre rendez-vous hebdomadaire. L’actualité en Côte d’Ivoire a été bien riche ces derniers temps. Nous allons en retenir deux faits qui, pour nous, paraissent essentiels pour l’évolution de notre jeune nation. Le premier, c’est le discours mémorable et historique du Président de la République, Alassane Ouattara et le plébiscite du Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly. Il sera le candidat du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp). Ces deux faits, étroitement liés, ouvrent une nouvelle page pour la Côte d’Ivoire.

Le jeudi 5 mars, à l’ombre tutélaire du Président Félix Houphouët-Boigny, à Yamoussoukro, devant le Parlement réuni en Congrès, le Chef de l’État a annoncé qu’il ne sera pas candidat à la présidentielle d’octobre. Cette décision est difficile à accepter, vu le travail immense abattu par le Président Ouattara après la grave crise que la Côte d’Ivoire a connue au lendemain de la présidentielle de 2010. Ils sont nombreux les Ivoiriens qui voulaient le voir continuer à présider aux destinées de leur pays. Et il le pouvait. Comme l’a fait remarquer le Pr Ouraga Obou lors d’une conférence, la Constitution ne l’empêchait pas d’être candidat. Mais s’il a refusé de rempiler, c’est d’abord pour rester en conformité avec ses principes. Un homme sans principe n’en n’est pas un. Et le premier chez le Président Ouattara, c’est le respect de la parole donnée. Lors du référendum pour l’adoption de la Constitution de la troisième République, il l’avait signifié. Il ne changeait pas de Constitution pour être à nouveau Président, mais pour qu’il y ait des institutions fortes en Côte d’Ivoire.

Il s’agissait de corriger les imperfections contenues dans l’ancienne, Loi fondamentale. En se retirant, Ouattara nous offre la possibilité d’assister à une passation des charges entre un Président sortant et son successeur. Il apparaît ainsi comme un homme d’exception. Celui qui non seulement a su, avec une thérapie adaptée, sortir la Côte d’Ivoire des méandres, la remettre à flot avec une économie des plus reluisantes. Mais aussi la propulser dans le giron des nations démocratiques. Laissons ceux qui disent que ce n’est pas un acte historique prendre leur vessie pour des lanternes. Quant à nous, nous lui disons merci pour cette décision sage, courageuse, qui ouvre la voie de la reconnaissance éternelle à Ouattara. Son aura n’en sera que plus immense.

On le verra partout dans le monde régler, ici, des conflits ; là, aider à relancer des économies. Nous avons tous vu qu’il en est capable. Dans son message, le Chef de l’État a aussi indiqué qu’il veut passer la main à une génération plus jeune. Certains à qui on avait attribué un quotient intellectuel élevé nous ont désagréablement surpris. Ils n’ont rien compris du message du Président Ouattara. On a entendu et vu des critiques des plus loufoques. ‘’Nous ne sommes pas dans une monarchie’’ ou encore ‘’il faut laisser les Ivoiriens choisir leur Président’’. Réactions insensées.

C’est un souhait du Chef de l’État que de voir les Ivoiriens accorder leur confiance à des cadres plus jeunes.

A quel moment a-t-il imposé son choix aux Ivoiriens ? La présidentielle aura lieu le 31 octobre. L’âge limite pour être candidat n’a pas changé. Les septuagénaires et octogénaires peuvent être candidats s’ils le veulent. Pas besoin pour justifier leur candidature d’aller prendre des exemples ailleurs où la population est de plus en plus vieille. Chacun, en son âme et conscience, fera son choix. Mais à ce moment-là, il ne faudra surtout pas oublier qu’il faut garder le cap, de sorte à ce que la Côte d’Ivoire poursuive sa reconstruction entamée sous le Président Ouattara. Et c’est ici qu’il est bon de saluer le choix du Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly.

Jeudi, il a été désigné comme candidat du Rhdp. Cet homme de dossier, qui a été de tous les combats et des grandes réalisations du Président Ouattara, est l’homme qu’il faut. Il a appris pendant une trentaine d’années auprès du Président Ouattara.

Ce changement dans la continuité permettra de garder le bon tempo dans la marche vers le développement. Au sein du Rhdp, il importe de travailler en équipe pour faire tomber tous les clichés. Comme l’a dit le Chef de l’État inspiré par Félix Houphouët-Boigny, c’est dans l’union que le Rhdp triomphera.

Il serait donc bon pour celui qui a été désigné d’approcher ceux qui étaient dubitatifs pour réaliser l’union sacrée nécessaire à la victoire. Il pourra toujours compter sur l’appui inestimable du Président Ouattara qui, dès à présent, doit se transformer en directeur de campagne.

Le 15/03/20 à 08:48
modifié 15/03/20 à 08:48