Cancer du sein : Aka Aouélé veut faire passer le diagnostic précoce de 20% à 35%

Leah Muriel Guigui, présidente d’Echo Médias a eu le soutien du ministre de la Santé et de l'Hygiène publique, Dr Eugène Aka Aouélé et des partenaires engagés dans la lutte contre la maladie. (DR)
Leah Muriel Guigui, présidente d’Echo Médias a eu le soutien du ministre de la Santé et de l'Hygiène publique, Dr Eugène Aka Aouélé et des partenaires engagés dans la lutte contre la maladie. (DR)
Leah Muriel Guigui, présidente d’Echo Médias a eu le soutien du ministre de la Santé et de l'Hygiène publique, Dr Eugène Aka Aouélé et des partenaires engagés dans la lutte contre la maladie. (DR)

Cancer du sein : Aka Aouélé veut faire passer le diagnostic précoce de 20% à 35%

Le 13/03/20 à 10:51
modifié 13/03/20 à 10:51
Le lancement de la campagne « mes seins sans cancer » a eu lieu cette année à Aboisso. Leah Muriel Guigui, présidente d’Echo Médias, organisatrice de l’évènement, a indiqué qu’il vient répondre à une problématique : le manque d’information sur la maladie.

Aussi, a-t-elle prévu,durant cette période, de sillonner les communes et les villes de la Côte d’Ivoirepour informer, sensibiliser et promouvoir le dépistage précoce. Convaincue que l’information reste une arme efficace dans la lutte contre ce fléau.

Le Dr Aka Aouélé, ministre de la Santé et de l'Hygiène publique, qui a présidé l’évènement, a expliqué qu’en dépit des efforts et des avancées enregistrées dans le pays, notamment la construction d’un Centre National d’Oncologie Médicale et de Radiothérapie ouvert à la population par le Président de la République Alassane Ouattara, le 18 décembre 2017, il reste encore des défis à relever. Particulièrement, améliorer le diagnostic précoce en le faisant passer de 20% à 35% étant entendu que l’indicateur à atteindre est de 70% d’ici à 2022. Mais également améliorer le parcours de soins et la survie globale des cancers de 15% à 32% à 5 ans après le début du traitement (l’indicateur à atteindre est de 75% de survie à 5 ans).

« Il est aussi question de renforcer les capacités des Médecins généralistes des établissements sanitaires de premier contact d’ici à 2022 pour la prévention. Le gouvernement prévoit par ailleurs d’accroitre la capacité des centres de prise en charge », a-t-il dit. Avant d’annoncer que des centres d’oncologie médicale seront créés à Grand-Bassam, Daloa et Bouaké.

Ainsi donc, pour un réel contrôle de la maladie cancéreuse, il convient, selon le ministre, d’encourager le dépistage des cancers féminins et de s’impliquer dans la campagne d’information et de sensibilisation, afin que la population féminine adhère aux gestes qui sauvent.

« L’autopalpation et l’examen annuel à faire chez le gynécologue ou la sage-femme », a-t-il souligné, en indiquant que c’est tout le sens de la deuxième édition de la campagne de sensibilisation, de dépistage et de prise en charge du cancer qu’organise l’Ong échos-médias, dont la présente édition s’inscrit dans la grande campagne de sensibilisation et de diagnostic précoce du cancer du sein dénommé « Octobre Rose ».

Marius Geumung, Directeur général Afrique subsaharienne du Laboratoire Roche, a confirmé
que le thème de cette rencontre « Mes seins sans cancer » peut devenir une réalité, grâce aux efforts conjugués de tous les acteurs dans la prise en charge de cette maladie.

En tant que leader en Oncologie avec la mise sur le marché de son premier traitement ciblé, un anticorps monoclonal contre les lymphomes malins non hodgkinien, il a indiqué que son laboratoire n’a négligé aucun investissement, ni aucun effort pour développer de nombreux médicaments innovants et assurer la disponibilité ainsi que l’accessibilité de tous les patients à ses médicaments, qui ont révolutionné la prise en charge des cancers ; faisant aujourd’hui de ceux-ci, des maladies curables, s’ils sont dépistés très tôt.

Le 13/03/20 à 10:51
modifié 13/03/20 à 10:51