Situation socio-politique: Les religieux appelés à se mettre au service de la paix

Yao Noel, le commissaire de la Biennale des Droits de l'homme et le Père Olidjo Charles, paneliste
Yao Noel, le commissaire de la Biennale des Droits de l'homme et le Père Olidjo Charles, paneliste
Yao Noel, le commissaire de la Biennale des Droits de l'homme et le Père Olidjo Charles, paneliste

Situation socio-politique: Les religieux appelés à se mettre au service de la paix

Le 12/03/20 à 06:26
modifié 12/03/20 à 06:26
Jeannot Ahoussou-Kouadio appelle toutes les confessions religieuses à servir la paix pour que règnent en Côte d’Ivoire la justice, la tolérance et l’amour. Parrain d’une conférence- débat organisée le 10 mars à la Maison de la presse, à Abidjan-Plateau, il a eu les mots justes pour interpeller toutes les confessions religieuses, tout comme les hommes politiques et l’ensemble des populations ivoiriennes, à ce sujet.

« En ces heures cruciales où nous entrons dans une phase de pré-campagne électorale, chrétiens, musulmans, agnostiques, bossonnistes, fétichistes, etc., revisitons tous Félix Houphouët-Boigny, le grand et fidèle croyant, amoureux de Dieu et de la religion, pour toujours servir l’homme (cette créature divine), la nation et la paix», a indiqué le président du Sénat, dans un discours lu par sa représentante, la sénatrice Makani Diaby, vice-présidente du Sénat.

Cette rencontre organisée par la Biennale panafricaine des droits de l’homme et de l’humanitaire pilotée par Yao Noël, journaliste et conseiller du vice-Président Daniel Kablan Duncan, a eu pour thème «Religion, politique et paix en Côte d’Ivoire». Elle a été animée par deux éminents hommes religieux : El Hadj Cissé Djiguiba, l’Imam de la mosquée du Plateau et le Père Olidjo Charles, secrétaire exécutif de la Commission Justice et paix, au sein de l’église catholique.

Les deux panélistes ont mis l’accent sur la passerelle qui existe entre la politique, la religion et la paix. Pour l’un comme pour l’autre, l’être humain reste pour tout croyant une créature divine à l’image de Dieu. Les religions, en servant tous les hommes, sont donc au service du Bon Dieu, le Créateur et Maître de l’univers. Selon eux, le dénominateur commun entre religion et politique, c’est que ces entités sont au service des hommes, par conséquent de l’Être suprême qui est Dieu.

«La religion et la politique bien conçues, bien menées et bien conduites, sont et devraient être, ainsi que le débat l’a montré, des facteurs concourant à l’instauration et à l’avènement d’un climat de paix, sur la base de la fraternité, de la justice et de la tolérance », dira par ailleurs la représentante du président du Sénat, en saluant les interventions des deux hommes de Dieu, au cours de la conférence.

Yao Noël, le commissaire général de la Biennale, a également félicité les panélistes. Pour lui, plus que jamais, l’Ong qu’il dirige a pris le ferme engagement «d’œuvrer pour l’avènement d’un climat de paix, en exhortant les confessions religieuses à livrer le message de fraternité, d’amour, de tolérance et de justice. Surtout, en cette année de joute électorale, où la compétition politique sera vivement disputée».

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#accroche

La Biennale panafricaine des droits de l’homme et de l’humanitaire a organisé, le mardi 10 mars, une conférence placée sous le haut parrainage du président du Sénat.

Le 12/03/20 à 06:26
modifié 12/03/20 à 06:26