Protection des droits des fillettes: «C’est la prison à vie pour un violeur», insiste Ramata Ly-Bakayoko

Tous pour l'égalité homme-femme et les droits de la femme. (Bavane)
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Tous pour l'égalité homme-femme et les droits de la femme. (Bavane)

Protection des droits des fillettes: «C’est la prison à vie pour un violeur», insiste Ramata Ly-Bakayoko

Le 11/03/20 à 00:27
modifié 11/03/20 à 00:27
Le ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant, Ramata Ly-Bakayoko, faisait partie des invités de l’ambassadeur de l’Union européenne en Côte d’Ivoire, Jobst Von Kirchmann le mardi 10 mars 2020, à l’occasion d’un déjeuner placé sous le signe de l’égalité homme-femme. C’était à sa résidence à Abidjan-Cocody.

Interrogée sur la question des violences sexuelles faites sur les mineurs, le ministre Ramata Ly-Bakayoko a exprimé son dédain contre les individus qui abusent des fillettes.

« Le viol est un phénomène sévèrement puni dans notre pays. Surtout celui des mineurs. Des dispositions sont prises pour lutter contre cette ignoble pratique. C’est pour cette raison que le code de procédure pénale révisé en 2019, alourdit les peines. C’est la prison à vie en cas de viol d’un mineur. Notamment les petites filles », a indiqué le ministre de la Femme, de la Famille et de l’Enfant. Qui a fait remarquer que des plateformes de prises en charge en cas de viol et de prévention sont à la disposition des communautés.

« Dès que nous sommes informés d’un cas de viol, la sécurité, la justice et le service spécialisé dans le social du ministère se mettent en branle pour rechercher le coupable », a-t-elle souligné. Et d’indiquer que la victime est prise en charge à l’Hôpital mère-enfant de Bingerville avec lequel son département ministériel a signé un partenariat. « Nous luttons pour un résultat zéro viol », a relevé le Pr Ramata Ly-Bakayoko qui insiste sur la peine encourue par un violeur de mineur (la prison à vie).

La communauté est invitée à surveiller les enfants, à lutter pour leur éducation, à les protéger. « Il faut éviter l’omerta (le silence). Dénonçons les coupables de ces actes ignobles afin qu’ils fassent face à la rigueur de la loi », a-t-elle insisté.


Le 11/03/20 à 00:27
modifié 11/03/20 à 00:27