Abidjan- Port-Bouët : Un couple de proxénètes mis aux arrêts

Une vue du couple nigérian de proxénètes mis aux arrêts à Abidjan. (DR)
Une vue du couple nigérian de proxénètes mis aux arrêts à Abidjan. (DR)
Une vue du couple nigérian de proxénètes mis aux arrêts à Abidjan. (DR)

Abidjan- Port-Bouët : Un couple de proxénètes mis aux arrêts

Par DGPN
Le 10/03/20 à 08:12
modifié 10/03/20 à 08:12
Un couple de proxénètes mis aux arrêts; leurs victimes tenues captives à Port-Bouët Adjawi libérées par la Brigade mondaine de la Préfecture de police d'Abidjan.

Le vendredi 06 mars 2020, aux environs de 06 heures, la Brigade Mondaine de la Préfecture de Police d'Abidjan a interpellé OYM, 40 ans, Nigériane, à son domicile sis à Port-Bouet Adjawi. Celle-ci a été retrouvée avec son compagnon âgé de 49 ans nommé OKO de nationalité nigériane qui détenaient captive leur jeune compatriote de 22 ans.

Cette opération fait suite à l'évasion de trois autres filles de cette demeure où elles étaient exploitées sexuellement durant plus d'une dizaine de jours. En effet, selon les victimes, OYM aurait convaincu leurs parents respectifs afin de les laisser venir en Côte d'Ivoire où les attendaient des postes de vendeuses dans un grand supermarché de la place.

Mais une fois en terre ivoirienne où elles sont arrivées au nombre de 5 dans le courant du mois de février 2020, elles ont été contraintes de se prostituer au profit du couple ci-dessus nommé qui les gardait captives à leur domicile.

Selon ces filles, elles étaient conduites dans des Ghettos tous les soirs où elles étaient obligées de satisfaire des clients du sexe de 18 heures à 03 heures du matin, puis raccompagnées par le couple sous bonne escorte à leur domicile. À ce rythme, une d'entre elle est tombée gravement malade et a été raccompagnée au Nigeria par le nommé OKO, compagnon de dame OYM.

Profitant de l'absence de ce dernier, trois d'entre elles se sont échappées et ont trouvé refuge chez le chef de la communauté nigériane d'Abobo, lequel a saisi son ambassade qui lui a demandé de saisir les services de Police pour toutes les diligences.

Ainsi les deux mis en cause ont été mis à la disposition de la justice pour traite d'êtres humains, séquestration et proxénétisme.


Par DGPN
Le 10/03/20 à 08:12
modifié 10/03/20 à 08:12