Sécurisation des biens et personnes : Plusieurs acteurs de la société civile formés aux notions de sécurité

A la cérémonie d’ouverture, le ministre de la Sécurité et de la protection civile, Vagondo Diomandé (2e à partir de la gauche) a bénéficié du soutien de deux collègues du gouvernement. (DR)
A la cérémonie d’ouverture, le ministre de la Sécurité et de la protection civile, Vagondo Diomandé (2e à partir de la gauche) a bénéficié du soutien de deux collègues du gouvernement. (DR)
A la cérémonie d’ouverture, le ministre de la Sécurité et de la protection civile, Vagondo Diomandé (2e à partir de la gauche) a bénéficié du soutien de deux collègues du gouvernement. (DR)

Sécurisation des biens et personnes : Plusieurs acteurs de la société civile formés aux notions de sécurité

Le 09/03/20 à 17:22
modifié 09/03/20 à 17:22
Le ministère de la Sécurité et de la protection civile a organisé le lundi 9 mars, à Grand-Bassam, un atelier de formation
Une trentaine de leaders d’organisations de la société civile ivoirienne prennent part, depuis ce lundi 9 mars, à un séminaire de formation sur « la gouvernance inclusive de la sécurité », à l’Etoile du Sud de Grand-Bassam. Initié par le ministère de la sécurité et la de la protection civile, ce séminaire qui prendra fin, le jeudi 12 mars, a pour but de former les participants, aux questions fondamentales de sécurité.

La cérémonie d’ouverture a été présidée par le général de Corps d’Armées Vagondo Diomandé, ministre de la Sécurité et de la protection civile. Il était accompagné pour l’occasion, de plusieurs autres personnalités. Au rang desquelles, le ministre de l’administration du territoire et de la décentralisation, Sidiki Diakité, la secrétaire d’Etat, auprès du ministre de la Justice et des droits de l’Homme, chargée des droits de l’Homme, Aimée Zébéyoux, la Première conseillère de l’ambassade des Etats Unies en Côte d’Ivoire, et Conseillère aux Affaires politiques et Economiques Mme April Wells.

A l’occasion, le ministre Dimandé Vagondo a indiqué que cette formation a pour but de renforcer la complicité entre la police et la population. « Au-delà d’une vision personnelle, cette proximité est fondamentale pour parvenir à la sécurité des biens et des personnes. Les menaces de plus en plus diffuses, l’internationalisation de la criminalité, le bon moral de nos policiers nous imposent une confiance absolue entre la population et la police », a-t-il soutenu.

Pour le ministre de la Sécurité et de la protection civile, en tant que « consommatrices » de sécurité, les sociétés ou communautés civiles locales sont les meilleurs partenaires des institutions publiques, dans leur volonté de déterminer les préoccupations des populations et les solutions, en matière de sécurité. « Malheureusement, nos Etats n’ont pas toujours perçu la pertinence de cette approche. Le résultat est catastrophique. Population et forces de sécurité se regardent en chien de faïence et les moindres opérations policières se muent en violation de droits de l’homme ou en poussée d’incivisme », a-t-il noté.

La cérémonie d’ouverture s’est achevée par une photo de famille autour des ministres. (DR)
La cérémonie d’ouverture s’est achevée par une photo de famille autour des ministres. (DR)



Avant d’ajouter : « Concrètement, il s’agit de faire en sorte que les institutions sécuritaires servent les intérêts de toute la société, et non pas seulement, ceux d’une élite ou d’un groupe politique. Ceci requiert l’adoption de changements dans la gestion et les valeurs des organisations sécuritaires. Ces changements, j’entends les mener avec toute la population ivoirienne ». Il a souligné que ce cadre d’échanges, nouveau en Côte d’Ivoire, se veut un creuset d’échanges d’informations entre le Ministère en charge de la Sécurité et la Société Civile, à l’effet d’aider ledit ministère à prendre des actes visant à assurer une meilleure protection des droits des populations.

« Je recommande que ces jours soient mis à profit pour donner à tous les leaders de la société civile, les éléments nécessaires à la compréhension des notions et enjeux de sécurité. Chers partenaires, appropriez-vous les bases de l’analyse des questions sécuritaires, partagez, discutez et enrichissez la vision que j’ai définie à la tête du ministère de la sécurité et de la protection civile », a-t-il lancé. Et de poursuivre : « Si nous parvenons, ensemble, à obtenir des résultats significatifs, nous ferons de notre initiative un modèle de gouvernance dans toute l’Afrique pour le bien-être des Africains. Cela passe nécessairement par la formation des leaders. »

Pour sa part, la première conseillère de l’ambassade des Etats-Unis a salué cette initiative qui pour elle, contribuera à coup sûr, à la restauration de la confiance entre les forces de sécurité et la société civile. Elle a affirmé qu’il est nécessaire pour les forces de l’ordre, de respecter et défendre le rôle de la société civile.

« Une société civile bien organisée et des forces de l’ordre bien formées doivent être des partenaires. Pour que ce partenariat fonctionne correctement, il faut que les gouvernants indiquent clairement aux forces de sécurité, leur rôle. Une société civile bien organisée mérite d’être soutenue, car elle peut guider les gouvernants et les amener à prendre les meilleures décisions. Elle représente également, les yeux et les oreilles des populations apolitique », a-t-elle affirmé. Avant d’ajouter : « Pendant les élections, a-t-elle poursuivi, les forces de sécurité doivent protéger les zones autour des lieux de vote pendant les élections et sécuriser les dispositifs de sécurisation du vote ».

Ont également pris part à cette cérémonie, le Commandant en second de la Gendarmerie nationale, le général de Brigade Kouassi Kaunan René Stanislas, le directeur général de la Police, le général Kouyaté Youssouf, ainsi que plusieurs personnalités politiques et administratives de la cité balnéaire.



Le 09/03/20 à 17:22
modifié 09/03/20 à 17:22