Le Secrétaire général de la Présidence a rappelé les nombreux sacrifices du Chef de l’État pour permettre à la Côte d’Ivoire d’aller de l’avant. (photo : sébastien kouassi)
Le Secrétaire général de la Présidence a rappelé les nombreux sacrifices du Chef de l’État pour permettre à la Côte d’Ivoire d’aller de l’avant. (photo : sébastien kouassi)
Inauguration du parc national Mabi-Yaya/Patrick Achi : “ Le Président Ouattara a donné à la Côte d’Ivoire toute sa fierté ”
Mabi-Yaya, dans le département de la Mé, a désormais un parc national. Une volonté du Chef de l’état qui en avait fait une promesse aux populations de la Mé. «Je me souviens encore, comme si c’était hier, de la visite d’Etat du Président de la République, Son Excellence Monsieur Alassane Ouattara, à Adzopé au mois d’août 2019, et en particulier de l’immense clameur des populations lorsque monsieur le Président a annoncé la création de la réserve Mabi-Yaya afin de préserver cet immense patrimoine forestier contre les menaces d’infiltration, d’agressions et de destructions qui pesaient sur elle », s’est remémoré Patrick Achi.
Cette promesse, le Chef de l’état l’a concrétisée. Comme l’ensemble de ses promesses pour le pays. Un pays qu’il a hissé au sommet des nations. « Le Président de la République Alassane Ouattara a donné à la Cote d’Ivoire toute sa fierté », a affirmé le Secrétaire général de la Présidence samedi à Yakassé Attobrou.
Il a rappelé les grandes qualités du Chef de l’état, notamment ses nombreux sacrifices pour permettre à son pays d’aller de l’avant, de se développer et de préserver la paix. Pour lui, l’annonce de Yamoussoukro a fini par convaincre, même les plus sceptiques, de ce que « le Président Alassane Ouattara est un grand homme d’état, un homme exceptionnel ».
Achi Patrick avait à ses côtés Alain Donwahi, ministre des Eaux et Forêts, Kobenan Kouassi Adjoumani de l’Agriculture et du Développement rural et Séka Séka Joseph de l’Environnement et du développement durable. Ils ont effectué le déplacement de Yakassé Attobrou à cause de l’importance de l’événement : l’inauguration de la réserve de Mabi-Yaya, placée sous le parrainage de la Première dame.
La réserve de Mabi-Yaya est aujourd’hui une réalité grâce aussi au combat de Mme Dominique Ouattara. Un « combat qu’elle mène déjà depuis plusieurs décennies pour la défense des droits des femmes et des enfants, et pour l’amélioration de leurs conditions de vie, à travers notamment sa fondation Children of Africa, le Fonds d’Appui aux Femmes de Côte d’Ivoire – FAFCI et pour améliorer la durabilité de nos chaînes d’approvisionnement agricoles, dont notamment celle du cacao, à travers la lutte sans relâche contre le travail des enfants, contre la déforestation abusive, et pour l’amélioration des revenus des paysans et de leurs familles. » a fait savoir Patrick Achi.
Un mouvement national pour une Côte d’Ivoire plus verteLa particularité de la naissance de la réserve de 61 000 hectares de Mabi-Yaya est qu’elle « traduit la volonté du Chef de l’état et du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly de lancer un vaste mouvement de restauration du couvert forestier de la Côte d’Ivoire », a expliqué Patrick Achi. Qui a précisé que « Ce mouvement d’ampleur nationale, qui démarre dès aujourd’hui dans la région de la Mé et qui devra s’étendre à toutes les régions du pays concernées par le phénomène des agressions et de la destruction des forêts, vise à gagner le combat pour une Côte d’Ivoire plus verte, une agriculture ivoirienne et une exploitation de nos ressources forestières et fauniques, plus respectueuses de notre environnement et de notre patrimoine commun, celui que nous nous devons de léguer aux générations futures. »
Objectif, faire de l’agriculture tout en préservant l’écosystème
Mabi-Yaya fera de la région de la Mé une zone pilote où se structure le futur de l’écosystème agroforestier ivoirien: « celui qui mettra en place la complémentarité harmonieuse du développement humain, de la prospérité économique liée à notre «or brun», et de la protection exigeante de nos forêts, notre « or vert », ce poumon naturel indispensable à nos vies et sur lequel il nous faut particulièrement veiller désormais », a expliqué Patrick Achi.
La cérémonie d’inauguration du parc national de Mabi-Yaya est aussi historique par ce qu’elle exprime le nouveau cap des autorités ivoiriennes.
« Une nation en marche, permettez-moi de vous le dire avec franchise chers invités, est une nation qui sait affronter les enjeux complexes, qui ose aborder les difficultés qui se sont installées dans le pays après une trop longue traversée du désert et qui, avec l’aide de ses amis et partenaires, souhaite leur apporter des réponses claires et fortes. Une telle nation en marche qui ose affronter tous les défis, oui c’est ce que nous sommes aujourd’hui ! », a argumenté le Secrétaire général de la Présidence.
Selon lui, il faut avoir la volonté de stopper la déforestation. Une déforestation qui a fait tant de mal. En effet, d’un couvert forestier de plus de 16 millions d’hectares en 1960, au lendemain de l’indépendance, la Côte d’Ivoire est passée à moins de 3 millions en 2019. La forêt ivoirienne a ainsi perdu plus de 80% de sa surface initiale et ne couvre plus qu’à peine 9% du territoire ivoirien.
« De surcroît, chaque année, 95000 hectares de forêt disparaissent soit l’équivalent de plus de 130000 terrains de football. C’est l’un des taux de déforestation les plus élevés d’Afrique. Et, nous le savons, ce recul est imputable à l’exploitation mal maîtrisée des forêts ou à l’orpaillage clandestin, pour ne citer que quelques exemples.
Les conséquences de cette déforestation sur notre potentiel de développement humain, économique, mais aussi sur la valorisation de nos atouts naturels, notamment d’un point de vue touristique et enfin sur la préservation de notre cadre de vie, sont dramatiques », a affirmé Patrick Achi.
« Agir pour notre pays, agir pour nos enfants »La terre se réchauffe et les conséquences sont lourdes pour l’humanité et plus lourdes encore pour les nations qui, comme la nôtre, sont situées entre les deux tropiques. Agir pour nos enfants, notre peuple, notre présent comme notre prospérité future. La Côte d’Ivoire qui est bien consciente des impacts des changements climatiques sur son développement se lance ainsi dans une politique écologique ardue.
« Il nous faut agir pour nous, avec la fierté de préserver ce que notre terre et nos parents nous avaient donné.
Agir pour nos enfants, avec la responsabilité de leur transmettre non pas seulement un monde vivable, mais un monde aussi équilibré que celui que nous avons reçu en héritage.
Agir pour protéger très concrètement ce qui contribue au cycle de l’eau donc au cycle de la vie en Côte d’Ivoire.
Agir enfin, pour préserver notre terre et nos populations des aléas du climat et lutter, avec nos armes, contre le réchauffement climatique », a expliqué Patrick Achi. Qui a lancé un appel : « si nous ne voulons pas d’un pays plus chaud de 2° en moyenne, et dans certaines régions bien davantage, si nous ne voulons pas d’un pays où les précipitations seront à la fois bien plus irrégulières et bien plus violentes, si nous ne voulons pas d’un pays où la mer montera de 30 cm le long des côtes, alors il faut agir. Tous. Nous impliquer radicalement pour freiner, réduire par tous moyens le réchauffement climatique »
Son plaidoyer concerne notamment le reboisement, en recouvrant 6 millions d’hectares d’ici 2030 pour atteindre à nouveau 20% de couverture nationale.
Il a rappelé les grandes qualités du Chef de l’état, notamment ses nombreux sacrifices pour permettre à son pays d’aller de l’avant, de se développer et de préserver la paix. Pour lui, l’annonce de Yamoussoukro a fini par convaincre, même les plus sceptiques, de ce que « le Président Alassane Ouattara est un grand homme d’état, un homme exceptionnel ».
Achi Patrick avait à ses côtés Alain Donwahi, ministre des Eaux et Forêts, Kobenan Kouassi Adjoumani de l’Agriculture et du Développement rural et Séka Séka Joseph de l’Environnement et du développement durable. Ils ont effectué le déplacement de Yakassé Attobrou à cause de l’importance de l’événement : l’inauguration de la réserve de Mabi-Yaya, placée sous le parrainage de la Première dame.
La réserve de Mabi-Yaya est aujourd’hui une réalité grâce aussi au combat de Mme Dominique Ouattara. Un « combat qu’elle mène déjà depuis plusieurs décennies pour la défense des droits des femmes et des enfants, et pour l’amélioration de leurs conditions de vie, à travers notamment sa fondation Children of Africa, le Fonds d’Appui aux Femmes de Côte d’Ivoire – FAFCI et pour améliorer la durabilité de nos chaînes d’approvisionnement agricoles, dont notamment celle du cacao, à travers la lutte sans relâche contre le travail des enfants, contre la déforestation abusive, et pour l’amélioration des revenus des paysans et de leurs familles. » a fait savoir Patrick Achi.
Un mouvement national pour une Côte d’Ivoire plus verteLa particularité de la naissance de la réserve de 61 000 hectares de Mabi-Yaya est qu’elle « traduit la volonté du Chef de l’état et du Premier ministre Amadou Gon Coulibaly de lancer un vaste mouvement de restauration du couvert forestier de la Côte d’Ivoire », a expliqué Patrick Achi. Qui a précisé que « Ce mouvement d’ampleur nationale, qui démarre dès aujourd’hui dans la région de la Mé et qui devra s’étendre à toutes les régions du pays concernées par le phénomène des agressions et de la destruction des forêts, vise à gagner le combat pour une Côte d’Ivoire plus verte, une agriculture ivoirienne et une exploitation de nos ressources forestières et fauniques, plus respectueuses de notre environnement et de notre patrimoine commun, celui que nous nous devons de léguer aux générations futures. »
Objectif, faire de l’agriculture tout en préservant l’écosystème
Mabi-Yaya fera de la région de la Mé une zone pilote où se structure le futur de l’écosystème agroforestier ivoirien: « celui qui mettra en place la complémentarité harmonieuse du développement humain, de la prospérité économique liée à notre «or brun», et de la protection exigeante de nos forêts, notre « or vert », ce poumon naturel indispensable à nos vies et sur lequel il nous faut particulièrement veiller désormais », a expliqué Patrick Achi.
La cérémonie d’inauguration du parc national de Mabi-Yaya est aussi historique par ce qu’elle exprime le nouveau cap des autorités ivoiriennes.
« Une nation en marche, permettez-moi de vous le dire avec franchise chers invités, est une nation qui sait affronter les enjeux complexes, qui ose aborder les difficultés qui se sont installées dans le pays après une trop longue traversée du désert et qui, avec l’aide de ses amis et partenaires, souhaite leur apporter des réponses claires et fortes. Une telle nation en marche qui ose affronter tous les défis, oui c’est ce que nous sommes aujourd’hui ! », a argumenté le Secrétaire général de la Présidence.
Selon lui, il faut avoir la volonté de stopper la déforestation. Une déforestation qui a fait tant de mal. En effet, d’un couvert forestier de plus de 16 millions d’hectares en 1960, au lendemain de l’indépendance, la Côte d’Ivoire est passée à moins de 3 millions en 2019. La forêt ivoirienne a ainsi perdu plus de 80% de sa surface initiale et ne couvre plus qu’à peine 9% du territoire ivoirien.
« De surcroît, chaque année, 95000 hectares de forêt disparaissent soit l’équivalent de plus de 130000 terrains de football. C’est l’un des taux de déforestation les plus élevés d’Afrique. Et, nous le savons, ce recul est imputable à l’exploitation mal maîtrisée des forêts ou à l’orpaillage clandestin, pour ne citer que quelques exemples.
Les conséquences de cette déforestation sur notre potentiel de développement humain, économique, mais aussi sur la valorisation de nos atouts naturels, notamment d’un point de vue touristique et enfin sur la préservation de notre cadre de vie, sont dramatiques », a affirmé Patrick Achi.
« Agir pour notre pays, agir pour nos enfants »La terre se réchauffe et les conséquences sont lourdes pour l’humanité et plus lourdes encore pour les nations qui, comme la nôtre, sont situées entre les deux tropiques. Agir pour nos enfants, notre peuple, notre présent comme notre prospérité future. La Côte d’Ivoire qui est bien consciente des impacts des changements climatiques sur son développement se lance ainsi dans une politique écologique ardue.
« Il nous faut agir pour nous, avec la fierté de préserver ce que notre terre et nos parents nous avaient donné.
Agir pour nos enfants, avec la responsabilité de leur transmettre non pas seulement un monde vivable, mais un monde aussi équilibré que celui que nous avons reçu en héritage.
Agir pour protéger très concrètement ce qui contribue au cycle de l’eau donc au cycle de la vie en Côte d’Ivoire.
Agir enfin, pour préserver notre terre et nos populations des aléas du climat et lutter, avec nos armes, contre le réchauffement climatique », a expliqué Patrick Achi. Qui a lancé un appel : « si nous ne voulons pas d’un pays plus chaud de 2° en moyenne, et dans certaines régions bien davantage, si nous ne voulons pas d’un pays où les précipitations seront à la fois bien plus irrégulières et bien plus violentes, si nous ne voulons pas d’un pays où la mer montera de 30 cm le long des côtes, alors il faut agir. Tous. Nous impliquer radicalement pour freiner, réduire par tous moyens le réchauffement climatique »
Son plaidoyer concerne notamment le reboisement, en recouvrant 6 millions d’hectares d’ici 2030 pour atteindre à nouveau 20% de couverture nationale.