Protection de l’Enfance : Save the Children lance un projet en faveur des enfants migrants

L’atelier a pris fin par une photo de famille des participants. (DR)
L’atelier a pris fin par une photo de famille des participants. (DR)
L’atelier a pris fin par une photo de famille des participants. (DR)

Protection de l’Enfance : Save the Children lance un projet en faveur des enfants migrants

Le 07/03/20 à 16:22
modifié 07/03/20 à 16:22
Un atelier de lancement du projet PROTEJEM a eu lieu le jeudi 5 mars, à l’hôtel Royal à Angré.
La situation sociale et sécuritaire des enfants et des jeunes migrants dans la sous-région étaient au centre d’un atelier de lancement tenu le jeudi 5 mars, à l'hôtel Royal sis à Angré, dans la commune de Cocody.

Initié par l'Ong internationale Save the children, en collaboration avec avec l’Ong « Terre des Hommes », cet atelier avait pour but de renforcer la capacité des responsables des structures sociales nationales, en vue d’accompagner les enfants et les jeunes de moins de 25 ans, en mobilité dans le pays. Qu’ils soient nationaux ou non. Pourvu qu’ils vivent sur le territoire ivoirien.

La séance a enregistré la participation d’une trentaine de personnes issues de diverses institutions, ministères et bien d’autres structures impliquées dans la protection de l’enfant. A la cérémonie d’ouverture, Ilaria Manunza, représentante du Directeur-Pays de « Save the Children Côte d’Ivoire », a indiqué que cette formation s’inscrit dans un projet dénommé : « Amélioration de la protection des Enfants et Jeunes migrants sur les routes migratoires de l’Afrique de l’Ouest (PROTEJEM) ». Il s’agit selon elle, d’un projet financé par le Fonds fiduciaire d’urgence de l’Union européenne, et mis en œuvre par « Save the Children » et « Terre des Hommes ».

A l’en croire, ce projet qui a démarré depuis le 15 janvier 2020, va se déployer dans quatre pays de la sous-région ouest-africaine, à savoir la Côte d’Ivoire, le Sénégal, la Gambie et la Guinée pour une période de 36 mois. « En Côte d’Ivoire, le projet sera déployé dans les régions de Gbêkê, Tchologo, Poro et des Lagunes. Il sera mis en œuvre, en partenariat avec les travailleurs sociaux et les organismes communautaires de protection de l’enfant et jeunes, ainsi qu’avec la mobilisation des ministères en charge de l’action sociale, de la promotion féminine et de l’enfance, de la santé publique, de l’intérieur, de la justice et des affaires étrangères », a-t-elle noté. Avant d’ajouter : « Le projet vise à garantir à environ 5000 enfants de moins de 18 ans et jeunes, jusqu’à 25 ans, le respect de leurs droits et un environnement protecteur, durant tout leur parcours migratoire, en vue de réduire leur vulnérabilité face aux multiples risques liés à la migration, notamment celui de la violence, la traite et l’exploitation ».

Dans le même sens, Anaïs El Bassil, responsable de la coordination régionale multi-pays du bureau régional du projet à l'Ong internationale « Save the Children », a souligné que le projet PROTEJEM cible l’amélioration d’un environnement protecteur des enfants, via l’accès à des services sociaux de protection adaptés, accessibles et de qualité à ces enfants. « Notre objectif, c’est aussi de renforcer les familles et centres d’accueil existant, pour l’hébergement des enfants bénéficiaires, et aussi, de créer des espaces où l’enfant pourra avoir accès à un accompagnement psychologique », a-t-elle indiqué.


Le 07/03/20 à 16:22
modifié 07/03/20 à 16:22