Conflits familiaux : La médiation, un facteur de reconstruction

Les médiateurs familiaux animent un stand au village de la Jif à Anyama. (DR)
Les médiateurs familiaux animent un stand au village de la Jif à Anyama. (DR)
Les médiateurs familiaux animent un stand au village de la Jif à Anyama. (DR)

Conflits familiaux : La médiation, un facteur de reconstruction

Le 06/03/20 à 18:21
modifié 06/03/20 à 18:21
« Médiation familiale, facteur d’épanouissement de la femme ». Tel est l’intitulé de la Conférence-débat à laquelle a pris part Doumbia Yacouba, directeur de cabinet adjoint du ministère de la Femme, de la famille et de l’enfant, le mercredi 4 mars, au District du Plateau.

Selon lui, la conférence animée par les médiateurs familiaux professionnels de la Côte d’Ivoire et organisée par la Direction de la promotion de la famille, s’inscrit dans la droite ligne des activités du ministère de la Femme. Qui va commémorer ce samedi 7 mars, la cérémonie marquant la 43e édition de la Journée internationale de la femme à Anyama. La Première dame, Dominique Ouattara, est la marraine statutaire de cette célébration.

Réfléchissant sur le thème central de la rencontre, « Médiation familiale, facteur d’épanouissement de la femme », les panélistes ont fait un même constat. Aujourd’hui, des familles sont disloquées parce qu’elles sont secouées par de nombreuses mutations et des défis (drogue, divorce, délinquance juvénile, grossesse précoce...). Face à ces problèmes, ont - soutenu les médiateurs familiaux, des solutions innovantes, rapides, moins couteuses et flexibles sont désormais proposées.

En effet, les acteurs de la médiation familiale définissent leur action comme un processus de construction ou de reconstruction des unions familiales.

Pour la directrice de la promotion de la famille, Dr Kouamé Honorine : « La médiation familiale vient comme un outil pour aider les familles à régler leurs différends », a-t-elle expliqué. Elle a aussi rappelé toutes les actions menées par le ministère de tutelle afin de contribuer à l’épanouissement de la famille.

Quant à Me Koné Mahoua, il a insisté sur les avantages de la médiation familiale ; au nombre desquelles figure la confidentialité. C’est là où les parties prenantes auront confiance en elles-mêmes. Elles seront, a-t-il argumenté, tout aussi libres de refuser ou d’accepter le résultat de ladite médiation. Et cela, contrairement à ce qui est pratiqué à la justice où la loi est appliquée. La directrice du genre et de l’équité, Tanoh Hortense, a apporté sa contribution en ce qui concerne le sous-thème du panel "Genre et médiation: quelles réalités". Elle a estimé que « la médiation est une façon de rapprocher les points de vue, d’aplanir les obstacles. »

De plus, elle a indiqué que le poids de la femme dans ce processus souple, débouchant bien souvent sur la cohésion sociale, n’est pas négligeable. « Aujourd’hui, en tant que mère, éduquer son enfant, c’est éduquer pour le monde. Quand vous avez réussi cela, alors votre épanouissement est stable », a-t-elle apprécié.

L’édition 2020 de la Journée internationale de la femme (JIF) se déroulera sous le thème : “La promotion de la femme en Côte d’Ivoire, un atout pour une paix durable.”


Le 06/03/20 à 18:21
modifié 06/03/20 à 18:21