Dédicace/ Livre: Le père Sam Théodore présente l’avortement, comme un scandale humanitaire

Le père Sam Théodore, en arrière-plan, (deuxième de la droite vers la gauche) a partagé sa conviction sur l’avortement, avec les nombreux participants à la conférence. (Photo Dr)
Le père Sam Théodore, en arrière-plan, (deuxième de la droite vers la gauche) a partagé sa conviction sur l’avortement, avec les nombreux participants à la conférence. (Photo Dr)
Le père Sam Théodore, en arrière-plan, (deuxième de la droite vers la gauche) a partagé sa conviction sur l’avortement, avec les nombreux participants à la conférence. (Photo Dr)

Dédicace/ Livre: Le père Sam Théodore présente l’avortement, comme un scandale humanitaire

Le 06/03/20 à 20:00
modifié 06/03/20 à 20:00
« Nous sommes ici pour une conférence autour de mon deuxième livre intitulé ''l’avortement un scandale humanitaire''. Le terme avortement est aujourd’hui devenu banal.

On assiste à son emploi récurrent et répandu. Ce qui révèle que sa pratique est développée. Mais en même temps, le fait de banaliser ce terme tend à voiler le caractère odieux de la pratique de l’avortement. Et pourtant, cette situation est l’une des plus tristes de l’histoire de l’humanité. Car l’avortement enregistre l’un des taux les plus élevés au monde. Selon les chiffres officiels, 50 millions de personnes meurent chaque année, des suites d’un avortement.

Et nous sommes aujourd’hui en droit de nous interroger sur cette réalité
». En situant ainsi le cadre de la rencontre, le père Sam Théodore de l’Église catholique Saint Pierre de Niangon, dans la commune de Yopougon, a rappelé aux fidèles invités, la triste réalité de cette pratique, magnifiée de nos jours, au nom du principe des libertés individuelles. L’auteur a entretenu son auditoire sur cette pratique à multiples facettes, qui, tout en étant réalisée dans le cadre du respect des droits de la femme, se révèle par ailleurs, selon le père Sam Théodore, comme une entrave à la liberté de vivre, d’un être en gestation ; un être situé entre la conception et la naissance.

S’appuyant sur le contenu de son livre, l’auteur a partagé sa vision de l’avortement en tant que meurtre délibéré et direct d’un être situé dans l’une des phases importantes de son existence. Une pratique embellie par l’utilisation de nouveaux concepts utilisés dans le domaine médical tels que « avortement thérapeutique », « avortement dû à la probable naissance d’un enfant qui présenterait de multiples anomalies », ou encore « avortement intentionnel sélectif ».

Selon le conférencier, quelles que soient les raisons avancées, nul ne doit magnifier cet acte, présenté de nos jours comme une libération de la femme, des contraintes de la maternité. Il l’a fait savoir en appelant les lecteurs à savoir dissocier le corps de l’enfant, de celui de la mère : « Biologiquement, l’enfant ne fait pas partie du corps de la mère, il a un corps bien distinct de celui de la mère », a-t-il fait savoir. En plus de cela, l’avortement se présente comme un acte qui tournerait à contre-courant de la nature de la femme car, selon lui, « féminité et maternité sont dans l’ordre normal des choses. On le voit beaucoup plus chez les femmes stériles qui sont souvent mal vues par les sociétés africaines.

Le droit à l’avortement est une injustice contre le droit du père, car l’enfant relève de la double responsabilité du père et de la mère ; ce qui signifie que la femme ne devrait pas être seule à décider au nom de sa liberté
». Tout en défendant cette position, le père Sam Théodore a invité l’auditoire à éviter la culture de la mort.

Une décision qui pourrait aider au fonctionnement de la société en facilitant par exemple, selon lui, les conditions d’adoption par exemple. « Même les viols ne sont pas des arguments suffisants pour pratiquer l’avortement », a dit le conférencier, qui, en près de deux heures d’échanges, a attiré l’attention du public sur les multiples facettes de l’avortement. La dédicace a eu lieu le dimanche 1er mars, à la paroisse Saint Pierre de Niangon, dans la commune de Yopougon.

Le 06/03/20 à 20:00
modifié 06/03/20 à 20:00