cancer : Environ 900 nouveaux cas par an en Côte d’Ivoire

Les séances de sensibilisation, en vue de freiner l'évolution du cancer en Côte d'Ivoire se poursuivent. (DR)
Les séances de sensibilisation, en vue de freiner l'évolution du cancer en Côte d'Ivoire se poursuivent. (DR)
Les séances de sensibilisation, en vue de freiner l'évolution du cancer en Côte d'Ivoire se poursuivent. (DR)

cancer : Environ 900 nouveaux cas par an en Côte d’Ivoire

Le 25/02/20 à 17:22
modifié 25/02/20 à 17:22
L'information est livrée par Bilé Augustin Kouamé, sous-directeur chargé de la prévention au programme national de lutte contre le cancer.
Bilé Augustin Kouamé, sous-directeur chargé de la prévention au programme national de lutte contre le cancer et représentant par ailleurs le ministre de la Santé et de l'Hygiène publique a fait cas des ravages de cette maladie dans le monde et en Côte d’Ivoire. Ainsi, si dans le monde, 250.000 nouveaux cas de cancers pédiatriques sont diagnostiqués chaque année et que la maladie est à l’origine de plus de 100.000 décès, il est tout aussi une réelle préoccupation en Côte d’Ivoire.

En effet, dans ce pays, l’on enregistre environ 900 nouveaux cas par an, chez l’enfant et l’adolescent. L’unité d’oncologie du Chu de Treichville, à lui seul, se taille la part du lion avec environ 230 à 280 cas, avec « des résultats encourageants ». Pour l’intervenant, ce bilan a été obtenu grâce aux efforts conjugués du Programme national de lutte contre le cancer, de l’Unité d’oncologie du Chu de Treichville et surtout des généreux donateurs telle l’Ong Soleterre. Il en appelle à un diagnostic précoce de la maladie et plaide, par ailleurs, pour la sensibilisation.

Celle-ci va s’appuyer sur « la reconnaissance des signes d’appels par les familles et la formation des médecins de proximité ». Car, contrairement aux pays développés où plus de 80% de patients guérissent, les pays à faibles revenus enregistrent encore des taux de décès élevés. « La proportion d’enfants qui meurent de cancers est quatre fois plus élevée que celle des pays riches ». Ceci, à cause de la méconnaissance de la maladie, « du manque d’infrastructures médicales ou d’installations de diagnostic et de traitement efficace ».

Pour le sous-directeur, chargé de la prévention au programme national de lutte contre le cancer, « l’ignorance de cette réalité importe peu au public parce que le cancer pédiatrique représente moins de 1% de l’ensemble des cancers ». Au vu de la gravité du cancer, Bilé Augustin Kouamé plaide pour une mobilisation de la société, sur un ton d'interpellation. « Organismes nationaux et internationaux, société civile, groupes religieux, qu’attendez-vous pour informer la population sur ce fléau ? »

Le représentant des Ong de lutte contre ce fléau, Kouamé Djessouan Jean-Marie, a, pour sa part, renouvelé l’engagement des Ong à poursuivre l’appui aux petits malades. Il se traduit par la mise à disposition gratuite des anti-cancéreux, de personnels médicaux dont des assistants, des oncologues et des psychologues, ainsi que l’organisation de séances de sensibilisation. Il a profité de l’occasion pour exhorter les parents à solliciter spontanément l’aide des donateurs.


Le 25/02/20 à 17:22
modifié 25/02/20 à 17:22